dimanche 22 février 2015

Quand tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d'où tu viens.


En France, la gauche n'existe pas. La Droite n'existe pas. Il y a des gauches, des droites.
 
La France n'existe pas non plus. Il y a des Frances. Celles du Nord, de l'Est, du Sud-Est, du Midi, du Sud-Ouest, de l'Ouest, du Centre.
 
Les Rois de France ont mis du temps à faire l'unité du Royaume. L'Histoire de notre pays est rempli de moments où cette unité a été en péril. Aussi bien du temps de la monarchie que de la république.
 
Au fur-et-à-mesure de la construction européenne puis avec la mise en place de la régionalisation et enfin avec la mondialisation, je me suis souvent demandé si nous ne perdions pas notre perception de la notion de pays, de patrie? J'ai été élevé, éduqué par des femmes et des hommes qui craignaient le « réveil des nationalismes » porteur de guerres et de souffrances. Et qui cherchaient donc à construire autre chose qu'un pays, une nation. Alors je me suis souvent tû sur le sujet. Et puis je suis aussi un enfant de Brassens: « Le 14 juillet, je reste dans mon lit douillet, la musique qui marche au pas, ça ne m'intéresse pas. »
 
Mais j'ai depuis toujours le sentiment d'être de quelque part, j'ai des racines. Je suis Landais, Lot-et-Garonnais, Tarnais, Breton et Corse. "Je suis de ce pays autant qu’on peut l’être. Je tiens à cette terre par les cimetières et les sillons" (André Chamson). Je suis de ces départements par les cimetières que j'y fréquente et les sillons de vie que j'y trace.  
 
Je vais me risquer maintenant à un raccourci: il y a deux peuples en France. Un peuple de marins tourné vers l'extérieur, le monde, la nouveauté. Un peuple de terriens plus replié sur lui-même, plus réservé, plus craintif de ce qui vient de l'étranger, plus méfiant. Et qui a des raisons d'être ainsi pour avoir subi les invasions, les guerres, les destructions sur son sol.
 
Il y a aussi sans doute chez nous le souvenir collectif que nous avons été, avec l'Angleterre, les deux premières puissances mondiales … avant la tragédie de 1914. Nous agissons, nous pensons peut-être comme si nous l'étions encore. Mais nous ne le sommes plus.
 
Personnellement l'idée de Terre-Patrie me plaît. J'aimerais que cette idée-là nous serve de trait d'union pour nous rassembler et agir contre celles et ceux qui la mettent en danger.
 
Pour conclure je vous invite à lire le lien suivant:


Saint Michel de Murato, Haute Corse.

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