mercredi 22 novembre 2023

Du conflit israélo-palestinien

 



                                                         L'enfer de Dante

Ce qui est nouveau dans le conflit israélo-palestinien qui dure depuis 1947 c’est qu’aujourd’hui il y a partout des téléphones portables qui filment et que partout il y a de plus en plus de caméras de vidéos surveillance qui enregistrent tout. Des images du conflit circulent ensuite sur internet et sur les chaînes de télévision par satellite. 

Au fur et à mesure que le temps passe s’efface, s’éloigne des mémoires collectives le souvenir de la Shoah et des pogroms. Des millions de personnes des générations montantes de par le monde n’en savent rien ou bien peu. 

Les images de l’attaque qui rappellent pour nous Oradour sur Glanne provoquent des réactions différentes:

de l’indifférence ou de l’empathie pour Israël ou pour la Palestine.
ou de la peur
ou de la colère
ou de la haine
ou la tentation de renvoyer la responsabilité des horreurs commises aux deux camps.

Les images de Gaza que nous voyons actuellement en boucles sur toutes les chaînes du monde et sur les vidéos qui circulent sur nos téléphones portables donnent l’impression que ce n’est pas Israël qui va disparaître mais la Palestine et les Palestiniens. Gaza devient un cimetière d'enfants à ciel ouvert

Je ne sais pas voir qui va mettre fin à ce conflit qui dure depuis 76 ans? 

J’ai souvent fait un rêve que je ne verrai sans doute pas se réaliser de mon vivant: Israël et la Palestine devenaient la Suisse du Moyen Orient.

jfsadys


mardi 21 novembre 2023

Les tourments de l'âme humaine

 



                                     L'enfant qui pleure de Bruno Amadio


Très bref extrait d'une conférence du père Jean Jacques Fauconnet consacrée à l'exorcisme:

Le mensonge, la jalousie, l’égoïsme, l’injustice, la méchanceté, la rancune.


dimanche 19 novembre 2023

Le dessin du mois

 



                                                           Vu sur Facebook

mardi 14 novembre 2023

Peu nous importe...




Samer Abu Hawwash, poète palestinien, 25 octobre 2023:


"Peu nous importe désormais que quiconque nous aime
Nous sommes fatigués des paroles dites et du non-dit
Des mains tendues qui ne parviennent pas
Et des yeux ouverts qui ne voient pas
Nous sommes fatigués de nous-mêmes
En cette nuit interminable
Et de l’attachement obstiné de nos mères
À ce qui reste de nous
D’un rocher que nous continuons de porter
Éternelle malédiction
De précipice en précipice
De trépas en trépas
Et nous n’arrivons toujours pas
Qu’importe, désormais, que quiconque nous aime
Que quiconque nous accompagne
Dans la procession de notre enterrement
Voilà que nous marchons en silence vers une dernière errance
Nous nous tenons tous par la main
Et nous avançons solitaires dans le désert du monde
À un moment
L’un de nos enfants se retourne
jette un dernier regard sur les décombres
Et dit en versant une larme unique :
Peu nous importe désormais que quiconque nous aime"

jeudi 9 novembre 2023

Des nouvelles de Syrie

 



Lettre d’Alep No 47 (22 octobre 2023) KHALAS !

Chers amis,
Vous recevrez cette lettre à un moment absolument critique pour la région du Moyen- Orient. Depuis deux semaines, nous assistons à un déferlement de violence incroyable, une violence qui risque de s’étendre.

Beaucoup d’amis de l’étranger, nous demandent : « quel est l’impact de cette guerre sur votre quotidien à Alep ? »

Que répondre ? Encore une fois, aujourd’hui à l’aube, l’aéroport d’Alep et celui de Damas ont été bombardés pour la nième fois.
Khalas, ça suffit ! ça suffit d’être constamment attaqué, menacé, apeuré. Jusqu’à quand tout cela va-t-il durer ?

Cette semaine, et à l’invitation du Patriarche latin, nous avons vécu une journée de jeune et de prière pour la paix.

Nous, les Maristes Bleus, avons participé à cette journée en animant des moments de réflexion et de prière.

Lors d’une de ces réunions de partage sur la situation dans laquelle nous vivons en ce moment et les répercussions des évènements de Gaza sur notre vie, une institutrice dit : « Je me demande sérieusement pourquoi avoir des enfants, si c’est pour leur faire vivre ce que nous vivons aujourd’hui ? ».
Plusieurs autres ont exprimé leur fatigue. Khalas !
Khalas est une expression pour dire ça suffit, Basta ! on en a marre, nous ne voulons plus écouter ces nouvelles, nous ne voulons plus regarder les scènes de violence, de sang, de mort, d’explosions, de destruction ! Nous ne pouvons plus !
Rares sont les médias qui rapportent en toute vérité et objectivité la réalité !

Une autre institutrice donne une réponse révélatrice de l’état d’âme : « Je désire qu’il y ait une guerre mondiale et qu’on en finisse. Et que je meurs s’il le faut ! »

Sur l’impact de ce que nous vivons sur une possible décision d’émigration, toutes à l’unanimité ont répondu par un oui massif. « Nous voulons quitter toute la région » !

Ce tableau est un échantillon du sentiment de toute une population, qui a vécu la guerre, le Covid 19, les sanctions économiques, le tremblement de terre et depuis quelques jours, cette escalade de violence. Actuellement, nous sommes dans une
situation d’attente et d’observation minutieuse de ce qui passe dans la région et dans le pays.

Si on s’attarde à parler de la situation régionale, c’est qu’elle n’est pas uniquement régionale ; elle touche aux valeurs universelles et aux droits humains les plus élémentaires. Le monde continue à avoir deux poids, deux mesures. La victime est transformée en bourreau qu’il faut anéantir, faire disparaitre de la terre, brûler dans l’enfer des bombes, déplacer massivement…

Comment semer l’Espérance dans une société fragilisée, une société qui ne cesse de s’appauvrir, une société qui lutte pour survivre, une société qui n’a plus la force de se lever ?

Dans mon carnet de bord, j’écrivais le 15 septembre passé : « Il est 6h00 du matin…

Je ne sais pas pourquoi, cette nuit, je n’ai pas pu bien dormir. Beaucoup d’images déferlent dans ma tête. Elles reflètent les personnes et les situations que j’ai pu rencontrer depuis que nous avons repris les activités le 4 septembre.
Mes pensées vont vers les personnes âgées qui, cette nuit encore, ont subi les effets de la canicule sans aucun moyen de se rafraîchir… L’électricité manque. A peine 2 heures par jour…Les sanctions sont là… NOUS SOMMES PUNIS…Comme si le climat ne suffisait pas, les sanctions viennent peser lourdement sur notre quotidien…Nous sommes obligés de subir la dévaluation galopante de notre monnaie locale…Tout renchérit d’un jour à l’autre….

Je pense à tous les parents dont les enfants commencent une nouvelle année scolaire. Les fournitures et les scolarités sont tellement chères qu’elles peuvent représenter, pour un seul enfant, plus de la moitié du salaire annuel des parents.

Mes pensées vont aussi vers les jeunes. Oui, tous ces jeunes qui n’ont dans la tête qu’une seule idée : quitter le pays pour aller n’importe où, n’importe comment, mais le plus tôt possible. L’espoir et l’inquiétude sont deux sentiments dominants…D’une part, étudier pour réussir et obtenir un diplôme et d’autre part, quoi faire par la suite ? Chercher à quitter le pays ou faire le service militaire obligatoire. Beaucoup de jeunes se disent « perdus”. Ils ont besoin d’un accompagnement psychologique en vue d’un discernement définitif…Que faire ? quel conseil apporter ? Où trouver les ressources économiques nécessaires pour émigrer ou lancer son propre projet …Une jeunesse en crise, perdue, à la recherche d’un avenir loin de la guerre et de la misère…Ce n’est pas du tout facile. Il est déjà très difficile d’obtenir le passeport, alors que dire du visa ?

Les médias nous ont montré ces jours-ci les images du déferlement de migrants à Lampedusa. En une nuit, plus de 7000 personnes sont arrivées sur les côtes de cette île ? Sommes-nous conscients de ce drame humanitaire ? Les médias retiennent, comme symbole du visage humanitaire, l’image d’un carabinier qui tente de rassurer une petite fille.

Comment dire aux « grands » de ce monde, que nous vivons sur une autre planète ? La planète des sanctions ! C’est inhumain, impardonnable, révoltant ! Nous n’acceptons pas que le monde soit indifférent. Nous refusons d’être traités en misérables. Nous voulons récupérer notre dignité d’hommes et de femmes vivant dans ce vingt et unième siècle. Nous voulons être réintroduits dans la communauté internationale ».

Nous, les Maristes Bleus, ne baissons pas le bras. Nous cherchons par tous les moyens à soutenir les plus démunis.

Cette année, nous avons accueilli plus de 40 nouveaux enfants dans notre projet éducatif « Je Veux Apprendre ». Les 120 enfants du projet proviennent de milieux défavorisés et d’une pauvreté atteignant la misère.

Les institutrices et éducateurs ont bénéficié de plusieurs sessions de formation pédagogique durant le mois de septembre. Depuis le 2 octobre, les voix des enfants, leurs sourires, leur joie remplissent les salles de classe et la cour.
Seeds, notre projet de soutien psychologique, s’est développé, accueillant plus d’enfants en bas âge dans le programme « Bamboo » et plus de femmes dans le programme « Ghosn = Branche », programme destiné uniquement au soutien psychologique des femmes.

Le projet « Pain Partagé » assure à plus de 250 personnes âgées le repas chaud quotidien. Le nombre de bénéficiaires dépassant les 80 ans ne cesse de croitre.
Comme le courant électrique n’est fourni que deux à trois heures par jour, nous avons installé des batteries et des lampes LEDs et un inverter à toutes ces personnes âgées pour qu’elles ne restent dans l’obscurité après le coucher du soleil et pour que la télévision puisse rompre leur solitude.

Pour les personnes âgées alitées et grabataires, nous distribuons des couches en quantité suffisante.

Récemment, nous avons organisé une sortie pour tous les bénéficiaires de Pain Partagé qui pouvaient se déplacer. Ce fut une journée inoubliable, remplie de chants traditionnels, de danses et de souvenirs. Les bénévoles de la cuisine avaient préparé un repas traditionnel (Hrissé). Avant de partir, quelqu’un a dit : « Aujourd’hui, j’ai pu manger avec beaucoup de joie car je n’étais pas seul à prendre le repas ».

Dans notre dernière lettre, nous parlions du « Zelzal » avec son lot de destruction et de peur mais l’autre face du séisme a été la grande générosité des amis et des organisations internationales. Leur aide nous a permis de continuer à distribuer mensuellement à 1100 familles un Panier Alimentaire très riche en denrées.
Suite au séisme, nous avons initié un nouveau projet d’aide pour l’achat et la distribution de meubles et d’appareils électro-ménagers aux familles ayant perdu les leurs, suite au tremblement de terre.

Au moment de recevoir le panier, une dame était en larmes : elle nous explique que depuis plusieurs jours, elle n’avait plus une goutte d’huile d’olive à la maison. Il faut noter que le prix de l’huile d’olives (essentiel pour les orientaux) a tellement augmenté qu’il n’est plus abordable pour beaucoup de familles.

Nous constatons, au fil des jours, l’extrême pauvreté dans laquelle se trouvent tant et tant de familles. Jusqu’à quand, pourrions-nous subvenir au besoin d’une population dont 82% vit sous le seuil de la pauvreté ?

Comme les modules 1 et 2 du projet « Formation Professionnelle » se terminent, nous nous apprêtons à lancer 2 nouveaux modules à la fois. Dans chaque module, 20 jeunes apprentis vont apprendre pendant 2 ans un métier en travaillant chez un professionnel.

D’autre part, nous continuons, à travers des Micros- Projets, à aider des jeunes adultes à lancer leur propre projet. Comme pour la formation professionnelle, Ils sont accompagnés et soutenus.

Les sessions de formation du MIT sont très appréciées. Pour une session de 24 participants, nous avons une liste de plus de 130 candidats.

Le programme « Développement de la Femme » offre à 60 femmes réparties en deux groupes deux sessions de formation par semaine. Là aussi, comme dans tous nos projets, la liste d’attente est très grande.

« Coupe et Couture » a célébré une journée « Open Day » pour toutes les femmes qui ont suivi ses sessions depuis le début du projet en 2017. Plus d’une centaine de dames ont répondu à l’invitation et ont passé une demi-journée ensemble avec des concours et des moments de partage.

Le projet d’Aide Médicale est très estimé et valorisé en ces temps si difficiles. Tous les jours, des dizaines de personnes sont soutenues pour un traitement, une opération chirurgicale ou des médicaments. Cette aide devient de plus en plus nécessaire devant la hausse indescriptible des soins médicaux et des prix des médicaments.

Nous avons pu distribuer des couches pour des enfants. Combien de parents nous demandent de les aider pour leurs enfants d’un âge avancé mais qui, suite au tremblement de terre, ont repris leur incontinence nocturne.

« Goutte de Lait » reste un projet très important pour les enfants de moins de 8 ans. Pour les nouveau-nés, leur besoin mensuel de 6-8 boîtes de lait spécial pour nourrisson coûte plus que le salaire mensuel de leurs parents.

Heartmade poursuit et développe son activité et multiplie les produits pour arriver à l’autofinancement. Vingt femmes y trouvent un emploi en créant, à partir de restes de tissus, des habits pour dames.

« Hope » continue à attirer beaucoup de personnes en quête d’apprentissage de l’anglais. Tous les bénéficiaires montrent un intérêt très grand à étudier l’anglais et à suivre les 3 niveaux qu’offre le projet pour améliorer leur C.V.

Le projet « Loyer » continue à soutenir les familles qui ont beaucoup de difficultés à payer leur loyer vu la hausse vertigineuse des prix.

Le projet « Soutien Scolaire » aide les parents d’enfants et de jeunes à payer les scolarités ou des sessions dans des centres spécialisés. Un enfant de douze ans, accompagné de sa maman, est venu demander une aide pour reprendre ses études en expliquant qu’un jour, il a dû abandonner l’école pour aller travailler et aider sa famille dont le papa était gravement malade. Nous croyons que, comme lui, tant d’autres méritent un avenir meilleur.

Pour terminer, réfléchissons ensemble aux paroles du Saint Père lors de son déplacement à Marseille, le 23 septembre passé :

« … En effet, le véritable mal social n’est pas tant l’augmentation des problèmes que le déclin de la prise en charge. Qui aujourd’hui est proche des jeunes livrés à eux- mêmes, proies faciles de la délinquance et de la prostitution ? Qui est proche des personnes asservies par un travail qui devrait les rendre plus libres ? Qui s’occupe des familles effrayées, qui ont peur de l’avenir et de mettre au monde de nouvelles créatures ? Qui écoute les gémissements des personnes âgées isolées qui, au lieu d’être valorisées, sont parquées dans la perspective faussement digne d’une mort douce, en réalité plus salée que les eaux de la mer ? Qui pense aux enfants à naître, rejetés au nom d’un faux droit au progrès, qui est au contraire une régression de l’individu ? Qui regarde avec compassion au-delà de ses frontières pour entendre les cris de douleur qui montent d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ? Combien de personnes vivent plongées dans la violence et souffrent de situations d’injustice et de persécution ! »

Chers amis,
Avec Vous, hommes et femmes de bonne volonté, nous ne voulons pas baisser les bras et nous résigner.
Vous êtes notre voix !
Vous êtes notre cri !
Vous êtes notre espoir !
Nous comptons sur vous pour qu’ensemble nous changions le monde afin qu’il soit plus juste, plus digne, plus humain.
Dimanche 22 octobre 2023

Frère Georges Sabe

Chers amis,
Vous voudrez bien trouver ci-joint 47ème lettre d’Alep reçue de Nabil Antaki, écrite par Frère Georges Sabé co-responsables avec Leyla Antaki des Maristes bleus d’Alep. Pas de commentaires bien sûr, mais tellement de souffrances et de travail sans relâche, pour soulager la pauvreté et la misère qui ne cessent de s’accroître. Vous pouvez envoyer vos dons par chèque à l’ordre de l’œuvre d’Orient à mon adresse : Françoise Parmentier – 9, avenue Raymond Poincaré 75 116 Paris – Un reçu fiscal vous est envoyé directement par l’œuvre d’Orient. Soyez chaleureusement remerciés de votre générosité.
Bien à vous. Françoise Parmentier.



dimanche 5 novembre 2023

Soprano




Hey, Blacko Soprano

Sniper, Psy 4
Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pasOn sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindreRelativise, ferme les yeux, imagine toi (imagine toi)Tu verras comme ta vie est belle
Fermes tes yeux et imagine ta vieDans ces pays où les hommes politiques sont en treillisOù la liberté d'expression est une conspirationOù le dollar civilise avec des canonsOù on peut mourir d'une simple fièvreOù les épidémies se promènent sans laisseCrois-tu vraiment tenir sous la caniculeDe ces pays où pendant deux mois, tu bronzes, eux toute l'année ils brûlent?Imagine ta vie sans eau potable, une douche les jours de pluiePas d'bouffe mise sur la tableImagine toi dans un hôpital avec une maladie incurable, une maladie qui t'juge coupableImagine toi enfermé comme Natascha Kampusch, ou brûlé comme Mama Galledou dans l'busOuvre les yeux maintenant et avant d'insulter la vie réfléchis dorénavant
Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pasOn sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindreRelativise, ferme les yeux, imagine toiTu verras comme ta vie est belle
Fermes les yeux et imagine toi quelque part en AfriqueDans un village bâti de terre, sous un soleil de plombImagine l'air chaud et lourd, cette étendue désertiqueCe maigre troupeau de chêvres, ta main et ce bâtonImagine cette longue marche que tu dois accomplirAfin que tes bêtes puissent paître et se rafraîchirCes 30 bornes à faire, ces voleurs de bétails et leur kalachnikov qui tirent sans réfléchirImagine Madagascar et ses montagnes d'orduresImagine tes huit ans et tes pieds sans chaussuresImagine tes mains dans les détritusPour un bout de pain, mais tu t'y habituesImagine Paris et son périphériqueQuelque part sous un pont pas loin du traficImagine toi sous un duvet saleLuttant contre le froid, luttant contre la dalleMaintenant imagine toi dans ta voiture, bloqué dans les embouteillagesL'homme sort lentement de sa couverture, l'homme a ton visage(Imagine) Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement?Avant d'insulter la vie réfléchis dorénavant
Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pasOn sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindreRelativise, ferme les yeux, imagine toiTu verras comme ta vie est belle
Karl, imagine toi sans la musiqueLa santé abîmée par les 3-8, les allers-retours aux ASSEDICSaïd, imagine toi sans cette réussiteEn galère, juste le SMIC, prisonnier de cette tour de briqueImagine toi sans Sniper, moi sans Psy 4Et ces bons moments que d'autres ne connaissent pasImagine un peu nos vies sans tout çaC'est pour ça! Remercions Dieu pour tout çaPardon pour les jours où j'me plainsLes jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loinPardon pour toutes ces fois où j'ai grossi mes problèmesPour toutes ces fois où j'ai fait tourner le monde sur moi-mêmeFerme tes yeux juste une secondeVois la misère du monde et ta place dans tout çaPrenons conscience de la chance qu'on a et tu verras peut-être que la vie est belle
Ohoh yeah ohBlackoSoprano
Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas (ho yeah)On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindreRelativise, ferme les yeux, imagine toiTu verras comme ta vie est belle
Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pasOn sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre (Blacko, Soprano)Relativise, ferme les yeux, imagine toiTu verras comme ta vie est belle
Source : Musixmatch
Paroliers : Pascal Koe / Carl Appela / Said M Roumbaba
Paroles de Ferme les yeux et imagine toi © La Cosca

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