vendredi 31 mars 2023

mercredi 29 mars 2023

Lu sur internet

 « Sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est sans issue. Ce n’est pas la moindre de ses vertus. À ceux qui voudraient absolument espérer, il dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir des solutions sont démentis dans l’heure. C’est une chose entendue que tout ne peut aller que de mal en pis. « Le futur n’a plus d’avenir » est la sagesse d’une époque qui en est arrivée, sous ses airs d’extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks.

La sphère de la représentation politique se clôt. De gauche à droite, c’est le même néant qui prend des poses de cador ou des airs de vierge, les mêmes têtes de gondole qui échangent leurs discours d’après les dernières trouvailles du service communication. Ceux qui votent encore donnent l’impression de n’avoir plus d’autre intention que de faire sauter les urnes à force de voter en pure protestation. On commence à deviner que c’est en fait contre le vote lui-même que l’on continue de voter. Rien de ce qui se présente n’est, de loin, à la hauteur de la situation. »

Source: https://lafabrique.fr/wp-content/uploads/2017/05/pdf_Insurrection.pdf

Pour en savoir plus: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/L'Insurrection_qui_vient




lundi 27 mars 2023

Lu sur Facebook

 Lu sur Facebook une description de Biscarrosse Plage et ses environs en 1960:

Souvenirs d'un gamin en vacances à Bisca Plage....


Parfois, notre petite Renault 8 bleu-pâle et l'Ami 6 Citroën couleur crème des sympathiques parisiens en vacances la maison d'à côté, prennent la direction du nord, passé l'embranchement de la route de Maguide, cap vers Arcachon. Cette route très peu fréquentée, est constituée de plaques en ciment aboutées, ouvrage laissé par l'occupant allemand ; autre particularité, elle ne possède qu'une seule voie et les rares véhicules qui l'empruntent doivent, lorsqu'ils se croisent, se ranger dans des refuges qui alternent de part et d'autres tout les cinq cents mètres. Certains de ces refuges en ciment apparaissent encore au niveau du champ de tir du Trencat .

Une quinzaine de kilomètres plus loin, les deux petites voitures s'engagent alors à gauche, au niveau de la plage de la lagune qui ne comporte aucune indication ni aucune route ; un début de chemin muletier carrossable permet de s'engager sans pouvoir aller plus avant, au risque de s'ensabler.

Les sacs de plage, parasol, filet à lançons, sont sortis du coffre avant de la R8 et après avoir vérifié la fermeture de toutes les portières, les deux familles poursuivent à pied à travers la belle forêt de pins maritimes.

Un embryon de dune se profile au bout d'un moment entre les pins torturés de bordure, laissant entrevoir le bleu de la passe sud. La dune particulièrement basse à cet endroit, une dizaine de mètres tout au plus, contraste avec celle du Pyla, cinq kilomètres plus au nord, qui doit friser déjà les cent mètres à l'époque.

Le chemin débouche sur un désert de sable qui sépare la forêt de l'océan, la plage est immense, déserte, une ou deux silhouettes au loin tout au plus ; lorsque le regard se tourne vers le sud, la plage semble encore plus large et comme improbable, se dessine un étang aux reflets noirs, prisonnier des sables blonds.

La marche d'approche depuis les voitures semble interminable pour les petites jambes des enfants mais la récompense est là, la lagune se mérite !

Il faut longer un bras de mer qui serpente sur la plage et relie l'océan à la lagune ; suivant le moment de la marée et l'amplitude des coefficients, le courant peut devenir très fort selon qu'elle se vide ou se remplit ; interdiction bien sûr de la traverser, opération bien tentante pourtant mais les parents veillent au grain !

Comme les baïnes, la lagune présente à l'est un côté très plat, avec très peu d'eau descendant en pente douce et un tombant très raide côté ouest ; la profondeur pouvait atteindre les dix mètres en son milieu, elle était très poissonneuse et de nombreux coquillages l'avaient colonisée.

L'endroit est magique, presque irréel, un plan d'eau lisse de toute vague, des veines d'alios qui irisent de rouille la partie plate, le bleu intense aux reflets sombres et inquiétants de l'eau profonde et puis, deux ou trois familles, posées ça et là dans ce décors de carte postale.

Le varech échoué sur la laisse de haute mer diffuse une odeur humide et salée mêlée à un léger parfum de vase et de coquillages comme celui que l'on respire dans les parcs à huîtres du bassin.
Les Papas plantent les parasols pendant que les Mamans organisent les affaires, puis s'ensuit une baignade attendue dans le côté peu profond, seul Papa nage plus loin dans l'eau noire et attirante.
A la baignade succède une partie de pêche à pied, il faut tirer le lourd râteau à lagagnons ; de jolies coques enfouies dans le sable ocre à cet endroit remplissent alors le piège grillagé ou roulent sur les côtés ; un jeu d'enfants de les ramasser alors, de ne garder que les plus grosses pour remplir les sceaux de plage colorés.

Depuis un moment, le thermique vient de basculer et la douce brise d'est a laissé place à celle de nord plus fraîche, c'est le début de la marée montante.

Deux heures plus tard, le courant dans le bras de mer nourricier qui alimente la lagune s'est inversé, des vaguelettes comme des minis mascarets se forment alors et la hauteur d'eau augmente sensiblement. Pas question pour les enfants de se laisser piéger du côté océan au risque d'être obligé de faire un immense contournement de la lagune pour revenir du bon côté.

Des bancs de mulets suivent le courant pour rejoindre le calme de l'étang salé. C'est le moment de barrer le cours d'eau en amont avec le grand filet à lançons qui forme alors une boucle poussée par le courant montant ; alors que les Papas maintiennent fermement les bourdons sur le sable sec, les enfants tentent de pousser le banc de poissons dans le piège ; un feu d'artifice argenté se déclenche et les mulets espiègles franchissent l'obstacle avec brio, et malgré de nombreux essais pas un seul ne restera dans la poche qui se referme.

La journée est passée, comme un éclair, avec son plein d'images, de couleurs, d'odeurs, de scénarios pour la prochaine fois... Le retour aux voitures est long, la fatigue des activités intenses se fait sentir, peut-être même qu'une paupière ou deux se sont baissées pendant le trajet retour !

Les sables voyageurs ont eu raison de la lagune et ont comblé le bras de mer, coupée alors de l'océan nourricier, elle s'est alors laissée mourir.

Ne reste à l'heure actuelle qu'un nom de plage sur un panneau indicateur, quelques rares photos et cartes postales et de merveilleux souvenirs dans la tête d'enfants privilégiés.




samedi 25 mars 2023

Orages ô désespoir

 jf.sadys/a.lugardon dit :

En 1968, j’avais 15 ans. J’étais interne dans le Lycée où Alain Juppé était externe. Nous ne nous sommes jamais parlés et rencontrés. 

J’ai participé à toutes les manifs dans Mont-de-Marsan auxquelles j’ai pu participer avant que le Lycée ne ferme l’internat et nous rende à nos parents respectifs. 

J’ai beaucoup aimé Mai 68. J’ai vu le monde des adultes vaciller. Je l’ai vu de mes yeux vus et ça m’a beaucoup plu. Plus tard j’ai pris conscience des côtés négatifs de Mai 68. Pour les adultes anciens déportés et résistants nous étions probablement décevants et blessants. Il y avait une forme de romantisme dans mai 68. Nous allions faire mieux que nos parents, inventer le monde de demain. Assez vite tout est rentré dans l’ordre. L’argent et le sexe ont façonné le monde d’aujourd’hui. De la tuberculose , de la syphilis et de l’alcoolisme nous sommes passés aux drogues douces et dures et au sida. Mai 68 a été une révolte contre le père de la nation. Une révolution manquée mais qui n’a fait aucun mort et n’a donné naissance à aucun nouveaux tyrans. Nous sommes passés à une société sans père et sans repères.

Aujourd’hui je perçois ce qui se passe comme un enchaînement d’insurrections ne visant pas un vieux chef d’Etat mais une personne arrogante, suffisante, imbue d’elle même. Je ne sens pas de projet politique, de romantisme révolutionnaire mais de la colère, de la rage et … du désespoir. 

La suite ou pas de ce premier texte en fonction des jours et des semaines à venir…

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jeudi 23 mars 2023

Etonnante France

La France est un pays étonnant et toujours plein de surprises. Le danger pour Emmanuel Macron n’est pas venu de la Nupes et du RN mais d’un homme : Charles de Courson. A neuf voix près il a failli changer le cours de l’histoire de notre pays. Une partie des LR ont sauvé Emmanuel Macron du KO. 

« La faillite de la démocratie parlementaire est à la source du chaos social. » (Source blog de Maxime Tandonnet)

La faillite de la démocratie française elle s’est manifestée aux yeux de tout le monde en 2005. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_français_sur_le_traité_établissant_une_Constitution_pour_l%27Europe

La source du chaos social elle est dans le refus d’écouter, d’entendre, de défendre Philippe Seguin.

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.674333_55488159b3ea7.traite-de-maastricht–exception-d-irrecevabilite-defendue-par-philippe-seguin-5-mai-1992-5-mai-1992

Et pour terminer mon blogon d’aujourd’hui, un dernier lien:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Courson



mardi 21 mars 2023

Oser la Paix et la Fraternité

 Le groupe inter-religieux de l'Agenais et le CCFD Terre Solidaire du Lot-et-Garonne ont organisé une rencontre de croyants au service de la Paix et de la Fraternité le dimanche 19 mars 2023 dans la salle des fêtes de Damazan de 10h à 16h.


Le matin, 95 personnes étaient présentes et l'après-midi plus de 100. 


Le déroulement de la journée a été le suivant:


De 9h30 à 10h nous avons été accueillis par Sandrine Lacombe, membre du groupe inter-religieux de l'Agenais.


De 10h à 11 h les personnes suivantes se sont présentées:


Monsieur Jacques Lahanna en tant que représentant de la communauté juive d'Agen, Monsieur Herbreteau en tant qu'Evêque du Lot-et-Garonne, Monsieur Alain Bonnefond en tant que pasteur adventiste, Monsieur Mohamed Nayma en tant qu'imam de la mosquée d'Agen.


Ils nous ont rappelé ce qu'ils font pour la Paix et la Fraternité  ainsi que les fondements religieux qui les animent.


Puis jusqu'à midi les personnes présentes dans la salle ont posé les questions aux intervenants de leur choix.


De midi à 14h nous avons mangé ensemble dans une pièce commune nous mélangeant les uns aux autres sur le principe du repas tiré du panier.


Dans cette salle il y avait des stands tenus par des responsables du Secours catholique, de la Cimade, de l'Aide à l'Eglise en détresse, du CCFD Terre Solidaire, de l'Acat (Action des chrétiens contre la torture et la peine de mort), de l'association “Bienvenue”, tous prêts à répondre à nos questions et nos demandes.


De 14h à 15h30 Bruno Angsthelm, chargé de mission du CCFD Terre Solidaire en Afrique en tant que médiateur de paix en zones de conflits a témoigné des actions de ses partenaires auxquelles il a participé dans différentes parties du continent africain à travers trois récits différents.


De 15h30 à 16h parmi la centaine de personnes présentes plusieurs ont pris la parole soit pour témoigner de leur vécu, de leurs expériences au service de la Paix et de la Fraternité soit pour poser des question à Bruno Angsthelm. Chaleureusement applaudit il est ensuite resté avec nous pour un temps de prière Chrétiens, juifs, musulmans de 16à 16h 30. Durant ce temps de prière Cyril Bollan diacre orthodoxe a lu la prière qu'il avait préparée pour notre rencontre commune.


Voici cinq phrases entendues durant cette journée pour terminer ce bref compte-rendu:


“Faire ensemble pour empêcher le monde de se défaire.”

"Si vous voulez la paix, créez l'Amour" (Victor Hugo)

"Si tu veux la paix, prépare la paix"

“Nous voulons une laïcité de reconnaissance des autres et non pas d'exclusion.”

“Les concepts divisent, l'action rassemble.”



Photo: de gauche à droite Emmanuelle Guibert, Jacques Lahanna, Sandrine Lacombe, Mohamed Naïma, Hubert Erbreteau, Alain Bonnefond.

Quand hier explique aujourd'hui