mercredi 31 août 2016

Ainsi soit-il?

La campagne électorale pour élire le prochain "roi" de France est commencée.

"Samuel rapporta toutes les paroles de l'Eternel au peuple qui lui demandait un roi. Il dit: Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu'ils courent devant son char; il s'en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs boeufs et vos ânes, et s'en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l'Eternel ne vous exaucera point."
 

(Source la Bible, le livre de Samuel)

vendredi 26 août 2016

C'est la guerre qu'il faut interdire.

Ce n’est pas la burqa et tous les autres signes religieux qu’il faut interdire c’est la guerre et surtout les types de guerres faites sans réfléchir aux conséquences qui vont en découler.

Ce n’est pas la burqa et tous les autres signes religieux qu’il faut interdire mais les ventes d’armes surtout quand elles peuvent ensuite se retourner contre nous.

Sur les trois liens ci-dessous des points de vue assez peu développés dans les médias et même sur internet:

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/04/HALIMI/18990

http://www.crepegeorgette.com/2016/08/24/defendre-femmes/#more-10042

http://www.ujfp.org/spip.php?article5106

« Arrivée la guerre, le diable agrandit son enfer. »

lundi 22 août 2016

Un funeste poison.

"On voit de quel funeste poison est un premier ministre à un royaume, soit par intérêt, soit par aveuglement. Quel qu'il soit, il tend avant tout et aux dépens de tout à conserver, affermir, augmenter sa puissance; par conséquent son intérêt ne peut être celui de l'Etat qu'autant qu'il peut concourir ou être compatible avec le sien particulier. Il ne peut donc chercher qu'à circonvenir son maître, à fermer tout accès à lui, pour être le seul qui lui parle et qui soit uniquement le maître de donner aux choses et aux personnes le ton et la couleur qui lui convient, et pour cela se rendre terrible et funeste à quiconque oserait dire au roi le moindre mot qui ne fût pas de la plus indifférente bagatelle. Cet intérêt de parler seul et d'être écouté seul lui est si cher et si principal qu'il n'est rien qu'il n'entreprenne et qu'il n'exécute pour s'affranchir là-dessus de toute inquiétude. L'artifice et la violence ne lui coûtent rien pour perdre quiconque lui peut causer la moindre jalousie sur un point si délicat et pour donner une si terrible leçon là-dessus que nul sans exception ni distinction n'ose s'y commettre. Par même raison, moins il est supérieur en capacité et en expérience, moins veut-il s'exposer à consulter, à se laisser remplacer par délégation de pouvoir, à choisir sous lui de bons ministres, soit pour le dedans, soit pour le dehors. Il sent que, ayant un intérêt autre que celui de l'Etat, il réfuterait mal les objections qu'ils pourraient lui faire, parce que son opposition à les admettre viendrait de cet intérêt personnel qu'il veut cacher; c'est pour cette raison, et par crainte d'être démasqué, qu'il ne veut choisir que des gens bornés et sans expérience, qu'il écarte tout mérite avec le plus grand soin, qu'il redoute les personnes d'esprit, les gens capables et d'expériences; d'où il résulte qu'un gouvernement de premier ministre ne peut être que pernicieux."

Saint Simon (1675/1755)

"Mémoires"

 

jeudi 18 août 2016

De la beauté... en politique?


Est-ce transposable en politique ?

« Jusqu’au début du XX e siècle, la création artistique fut placée sous le signe du beau. Les canons de la beauté pouvaient se modifier suivant les époques, le propos de l’art demeurait le même : célébrer la beauté, la révéler, créer du beau. Vers la fin du XIX e siècle déjà, et tout au long du XX e siècle, plusieurs facteurs se sont conjugués pour changer cette donne : la laideur des grandes villes, résultat de l’industrialisation forcenée, la conscience d’une « modernité » basée sur l’idée de « la mort de Dieu », l’effondrement de l’humanisme provoqué par les successives tragédies au niveau planétaire. Tous ces éléments ont bouleversé la conception traditionnelle de l’art, lequel ne se limite plus à l’exaltation du beau comme tel. Par une sorte d’expressionnisme généralisé, la création artistique, à l’instar de la littérature qui a connu un éveil plus tôt, entend avoir affaire à toute la réalité des vivants et à tout l’imaginaire de l’homme. »

François Cheng dans « Cinq méditations sur la beauté ». Page 93 dans la collection Livre de Poche.

Une politique belle et bonne pour tout le monde peut-elle encore naître de notre imaginaire ? 


mercredi 17 août 2016

Tombées du ciel.


Elles tombaient du ciel bleu de bleu
Comme des pierres noires
Puis d’un coup d’aile brusquement
Passaient en vol horizontal
Et griffaient de leur bec
La surface de la piscine
Telles de minuscules Canadairs
Noirs et blancs
Pour se gorger d’eau bleue ciel
C’était hier matin
A Giroussens
Les hirondelles
A tire d’ailes
Au dessus de la piscine.


 

mercredi 10 août 2016

Mi choza

Allá abajo en el valle
tengo una choza
manzanitos floridos
le dan su sombra,
y entre las ramas
cantan allí las aves
por la mañana
Y a mi ventana
trepan a darme sombra
las pasionarias.
Al lado de mi choza
mana una fuente
una fuente fresquita
como la nieve.

Antonio de Trueba