jeudi 26 février 2015

Joëlle Pébereau-Lalubin.


Pour avoir un aperçu de cette manifestation, vous pouvez visionner le diaporama en cliquant sur le lien:

Salon d'art naïf 2015

lundi 23 février 2015

Angélique Ionatos.

« ]’ai habité un pays surgissant de l’autre, le vrai, tout comme les rêves surgissent des événements de ma vie. je l’ai aussi appelé Grèce et l’ai tracé sur le papier pour le regarder tellement il semblait petit et insaisissable. » (Elytis)

Chanteuse, guitariste et compositrice, Angélique Ionatos est née à Athènes qu’elle a quitté à l’âge de 15 ans. D’albums en albums, de créations en créations, elle ne cesse de faire entendre la voix des plus grands poètes grecs. Aujourd’hui que la Grèce va si mal, c’est avec plus encore de force et d’urgence qu’elle nous invite à se souvenir de ces poètes et de cette civilisation à qui l’humanité est infiniment redevable.

Pour lire la suite, pour regarder et écouter la vidéo, cliquer sur le lien suivant:

http://angelique-ionatos.com/

Angélique Ionotos, photo Wikipédia.

dimanche 22 février 2015

Quand tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d'où tu viens.


En France, la gauche n'existe pas. La Droite n'existe pas. Il y a des gauches, des droites.
 
La France n'existe pas non plus. Il y a des Frances. Celles du Nord, de l'Est, du Sud-Est, du Midi, du Sud-Ouest, de l'Ouest, du Centre.
 
Les Rois de France ont mis du temps à faire l'unité du Royaume. L'Histoire de notre pays est rempli de moments où cette unité a été en péril. Aussi bien du temps de la monarchie que de la république.
 
Au fur-et-à-mesure de la construction européenne puis avec la mise en place de la régionalisation et enfin avec la mondialisation, je me suis souvent demandé si nous ne perdions pas notre perception de la notion de pays, de patrie? J'ai été élevé, éduqué par des femmes et des hommes qui craignaient le « réveil des nationalismes » porteur de guerres et de souffrances. Et qui cherchaient donc à construire autre chose qu'un pays, une nation. Alors je me suis souvent tû sur le sujet. Et puis je suis aussi un enfant de Brassens: « Le 14 juillet, je reste dans mon lit douillet, la musique qui marche au pas, ça ne m'intéresse pas. »
 
Mais j'ai depuis toujours le sentiment d'être de quelque part, j'ai des racines. Je suis Landais, Lot-et-Garonnais, Tarnais, Breton et Corse. "Je suis de ce pays autant qu’on peut l’être. Je tiens à cette terre par les cimetières et les sillons" (André Chamson). Je suis de ces départements par les cimetières que j'y fréquente et les sillons de vie que j'y trace.  
 
Je vais me risquer maintenant à un raccourci: il y a deux peuples en France. Un peuple de marins tourné vers l'extérieur, le monde, la nouveauté. Un peuple de terriens plus replié sur lui-même, plus réservé, plus craintif de ce qui vient de l'étranger, plus méfiant. Et qui a des raisons d'être ainsi pour avoir subi les invasions, les guerres, les destructions sur son sol.
 
Il y a aussi sans doute chez nous le souvenir collectif que nous avons été, avec l'Angleterre, les deux premières puissances mondiales … avant la tragédie de 1914. Nous agissons, nous pensons peut-être comme si nous l'étions encore. Mais nous ne le sommes plus.
 
Personnellement l'idée de Terre-Patrie me plaît. J'aimerais que cette idée-là nous serve de trait d'union pour nous rassembler et agir contre celles et ceux qui la mettent en danger.
 
Pour conclure je vous invite à lire le lien suivant:


Saint Michel de Murato, Haute Corse.

samedi 21 février 2015

Notre Terre-Patrie.

Eglise de Casteljaloux, Lot-et-Garonne, mercredi 18 février 2015, 18h30, texte lu par Laure Neychens:


Merci à vous tous d'être ici ce soir.
Merci aux enfants et aux jeunes d'être avec nous.
Votre présence nous réjouit et nous réchauffe le coeur.
Merci à notre évêque, père Herbreteau, de participer à notre rencontre.



Je voudrais vous parler du CCF c'est à dire du Comité Catholique contre la Faim.



Cette association de type loi 1901 a été créée en 1961 à l'initiative des évêques de France pour lutter contre la faim dans le Monde.



Dix ans plus tard est venue s'ajouter la lettre D pour développement.



Les 29 mouvements de laïcs et de Services de l'Eglise ont chacun d'entre eux un membre qui siège au conseil d'administration du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.



Nous sommes 11 000 bénévoles réunis par la volonté de travailler à la prévention et à la résolution des conflits, réunis pour défendre la souveraineté alimentaire, pour porter un regard global sur les migrations internationales. Nous sommes pour le partage équitable des richesses financières. Nous soutenons la promotion d'une économie sociale et solidaire. Nous participons à l'évolution des rapports hommes-femmes vers plus d'égalité.



Nous avons choisi d'être partout dans le monde les partenaires de celles et de ceux qui combattent la pauvreté et l'injustice.



Le CCF de 1961 est devenu aujourd'hui CCFD Terre Solidaire pour souligner l'ouverture à l'universel, à la créature de Dieu quelles que soient sa couleur, sa religion ou son absence de religion ; et CCFD Terre Solidaire pour rappeler l'importance de la dignité commune à tous les êtres humains.



Je terminerai par les paroles suivantes du Pape François:



« S'il vous plaît, continuez la lutte pour la dignité de la famille rurale, pour l'eau, pour la vie et pour que chacun puisse bénéficier des fruits de la terre. »



« Nous aimons cette magnifique planète où Dieu nous a placés, et nous aimons l'humanité qui l'habite. La terre est notre maison commune et nous sommes tous frères. »



L'Eglise ne peut pas à elle toute seule régler tous les problèmes du monde d'aujourd'hui. Mais elle est comme une petite lumière qui indique la direction à suivre pour un monde plus juste, plus solidaire, plus fraternel. Les dons que vous faites ou que vous ferez au CCFD Terre Solidaire contribuent à faire grandir cette petite lumière.






vendredi 20 février 2015

Pour atteindre la cible...


Mercredi des Cendres.



Monseigneur Hubert Herbreteau et le père Gérard Cousin ont célébré la messe d'entrée en Carême mercredi dernier à 18h30 dans l'église de Casteljaloux. Voici quelques extraits de l'homélie de notre évêque:



« (…) Nous allons vivre cette année le Carême dans un contexte un peu particulier. (…) Un contexte de crise économique, mais aussi de crise sociale, culturelle et spirituelle. Le mot crise ne veut pas dire forcément catastrophe. Il ressemble plutôt à une épreuve à traverser, il oblige à un discernement sur les choix que nous avons à faire, il indique un défi à relever pour que notre monde soit plus humain et plus respectueux de chacun. (...) »



« (…) Le Carême, temps de purification et de conversion, est propice à échanges sur certaines questions: comment mettre un terme aux excès, aux gaspillages, à la destruction des ressources natuelles? Comment protéger notre maison commune mais aussi ceux qui l'habiteront après nous? (...) »



« (…) L'année 2015 sera marquée par une réflexion sur le changement climatique. (…) Les chrétiens, quelle place doivent-ils tenir dans ce débat? (…) Nous vivons une crise écologique « apocalyptique » au sens où cette crise « révèle » la fin non pas du monde mais d'un monde. Notre système socio-économique est à bout de souffle parce qu'il est fondé sur l'illusion d'une croissance matérielle infinie censée répondre aux désirs et aux peurs de l'être humain. (...) »



« (…) La Terre-patrie est en danger. Nous sommes en danger, et l'ennemi, nous pouvons enfin le comprendre aujourd'hui, n'est autre que nous-mêmes. » (Edgar Morin) Autrement dit, notre responsabilité doit s'exercer à l'égard de nous-mêmes. (…) Si nous voulons en effet être de bons gérants de la création, il faut commencer par être des gérants responsables de nous-mêmes et de tout ce qui nous habite: énergies désordonnées, passions égoïstes, désirs infinis d'avoir, de pouvoir et de savoir. « On ne pourra pas garder et travailler durablement le jardin de la terre sans veiller et cultiver le jardin de notre âme, notre terre intérieure. » (Michel Maxime Egger)



Pour atteindre la cible il faut d'abord tirer la flèche vers soi.

mercredi 18 février 2015

Bon Dieu...

"Bon Dieu, si tu existes, je te pardonne." (François Varillon)

Je te pardonne d'avoir créé l'homme qui, depuis 14/18, est devenu pire que la pire des catastrophes naturelles quand il fait la guerre.

Dernièrement, en faisant des recherches sur internet, j'ai découvert l'existence d'un très vieux livre: "L'Art de la guerre" du chinois Sun Tzu. Il a été écrit entre le VI ième et le V ième siècle avant Jésus Christ.

En voici quelques extraits:

« En tuer un pour en terrifier un millier. »

« Jamais guerre prolongée ne profita à aucun pays. »

« Toute guerre est fondée sur la tromperie. »

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Art_de_la_guerre

Source: Google Images.

mardi 17 février 2015

Assez mentir.

" En l'an 740 avant notre ère, l'armée de Sparte envahit la petite Messénie. Ce fut une guerre acharnée, sans pitié, où les deux petites nations perdirent dans les massacres le tiers de leur population, le reste étant décimé par les famines et les épidémies. Après vingt ans de guérilla dans les montagnes, les derniers Messéniens se rendirent, épuisés. Mais Sparte ne valait guère mieux.


 


  Sur leurs terres ravagées, il s'ensuivit un demi-siècle de paix fourbue, pendant laquelle les deux nations lentement relevaient leurs ruines. "Plus jamais ça!", disaient les survivants, qui conservaient de trop d'horreurs un souvenir atterré. La vie dans l'archipel redevenait aimable et douce. La guerre fut oubliée. Les jeunes nés après elle, et qui n'en avait rien connu, refusaient d'y penser: pour eux c'était le Déluge, la préhistoire. Ils plaisantaient ce qui restait des anciens combattants parce que, borgnes, boiteux ou perclus, ils devenaient vieux et radoteurs.


 


  Il y avait eu, après la saignée, énormément de naissances. La Messénie put se refaire une armée, nombreuse et dynamique. Quand elle fut assez forte, elle trouva l'appui d'Argos et de l'Arcadie et, par surprise, fondit sur Sparte. Ce fut une guerre acharnée, sans pitié, où les deux nations perdirent dans les massacres le tiers de leur population, le reste étant décimé par la famine et les épidémies. Après quelques années de carnages mutuels, les Messéniens, épuisés, durent se rendre. Mais Sparte était ravagée.


 


  Il s'ensuivit un demi-siècle de paix dans l'archipel. "Plus jamais ça!", disaient les survivants qui conservaient de trop d'horreurs un souvenir atterré. La vie redevint aimable et douce. La guerre fut oubliée. Les jeunes, nés après elle et qui n'en avaient rien connu, refusaient d'y penser. Pour eux c'était le Déluge. Ils plaisantaient les radotages des anciens combattants et préféraient commenter, de loin, la révolte des Perses contre les Mèdes, leurs victoires sur l'empire lydien, sur Babylone, sur l'Egypte, sur l'Inde et admiraient ses conquérants farouches. Lesquels fondirent sur eux sans prévenir. Ce fut une belle tuerie. La guerre dura quarante ans, acharnée, sans pitié. Les armées fondaient comme du beurre, ruinant les populations, que décimèrent les famines et les épidémies. A la fin toutefois, les Perses épuisés renoncèrent, vaincus successivement à Marathon, à Salamine et à Platée. Athènes était glorieuse, mais non moins épuisée.


 


  Il s'ensuivit, avec Périclès, vingt ans de paix dans l'archipel. La vie y redevint aimable et douce. On oublia la guerre, ses désastres et ses dévastations. "Plus jamais ça!", disaient encore les vieux, mais les jeunes, qui n'en avait rien connu, refusaient d'y penser et s'en moquaient éperdument. Salamine et Platée, pour eux c'était le Déluge. Ils plaisantaient les anciens combattants - avant de se précipiter, à leur tour, dans une nouvelle tuerie.


 


   Et caetera. Et caetera et caetera.


  
              ( Vercors dans  "Assez mentir" aux Editions Ramsay )
 
 



 
Source photos: Google Images
 

vendredi 13 février 2015

Le monde d'aujourd'hui et de demain.

"Qui gouverne l’internet ? C’est la question que se pose l’Atelier des médias cette semaine avec la revue trimestrielle Politique Étrangère.

Les enjeux de l’internet, de sa gouvernance, de ses tuyaux, de sa neutralité, sont complexes, abstraits, rebutants. Pourtant, c’est en grande partie dans leur compréhension et dans la défense de valeurs liées à l’internet et à son réseau que se construit le monde d’aujourd’hui et de demain."


Lire la suite:

http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/qui-gouverne-internet


mardi 10 février 2015

Pourquoi écrire?

"Il y a quelques années, une revue avait posé cette question aux gens de lettres: "Pourquoi écrivez-vous?" La plupart répondirent par des boutades, comme celle de Morand: "J'écris pour être riche et honoré." C'était s'amuser à confondre les motifs immédiats avec les plus profondes raisons. Cette raison profonde m'apparaît être dans l'instinct qui nous pousse à ne pas demeurer seuls. Un écrivain est essentiellement un homme qui ne se résigne pas à la solitude. Chacun de nous est un désert: une œuvre est toujours un cri dans le désert, un pigeon lâché avec un message à la patte, une bouteille jetée à la mer. Il s'agit d'être entendu, fût-ce par une seule âme. Il s'agit que notre pensée, et, si nous sommes romancier, que nos créatures, qui sont la part la plus vivante de nous-mêmes, soient accueillies par d'autres intelligences, par d'autres cœurs, soient comprises, soient aimées. Un auteur qui vous dit: "J'écris pour moi seul, il m'est indifférent d'être ou non entendu..." c'est un orgueilleux qui nous trompe ou qui se trompe lui-même. Tout homme souffre d'être seul. L'artiste est celui pour qui et en qui cette souffrance prend corps. Baudelaire a raison d'appeler le artistes des phares : ils allument un grand feu dans les ténèbres; ils brûlent eux-mêmes  pour que le plus possible de leurs frères soient attirés. "

François Mauriac, Essais, Dieu et Mammon, 1927.

Source dessin : Philippe Geluck.
Trouvé sur Google Images.

lundi 9 février 2015

Buvons!

Source photo: Google Images, neige, Tarn.
 
 
Ciel de brume ; la tempête
Tourbillonne en flocons blancs,
Vient hurler comme une bête,
Ou gémit comme un enfant,
Et soufflant soudain pénètre
Dans le vieux chaume avec bruit,
Elle frappe à la fenêtre,
Voyageur pris par la nuit.

La chaumière est triste et sombre,
Chère vieille, qu'as-tu donc
A rester dans la pénombre,
Sans plus dire ta chanson ?
C'est la bise qui résonne
Et, hurlant, t'abasourdit ?
Ou la ronde monotone
Du fuseau qui t'assoupit ?

Mais buvons, compagne chère
D'une enfance de malheur !
Noyons tout chagrin ! qu'un verre
Mette de la joie au cœur !
Chante comme l'hirondelle,
Doucement vivait au loin ;
Chante-moi comme la belle
Puisait l'eau chaque matin.

Ciel de brume ; la tempête
Tourbillonne en flocons blancs,
Vient hurler comme une bête
Ou gémit comme un enfant.
Mais buvons, compagne chère
D'une enfance de malheur !
Noyons tout chagrin ! qu'un verre
Mette de la joie au cœur !


Pouchkine, 1825

dimanche 8 février 2015

Temps de neige: ni ciel ni terre.

Château du Sendat - Casteljaloux.
 
Il n'y a plus ni ciel ni terre rien que la neige qui tombe sans fin   Hashin (Munier)

mardi 3 février 2015

L'engrenage infernal.

"Semez pour la justice, moissonnez pour la bonté." (Osée, 10-12)
 

"Vous avez cultivé le mal, moissonné le péché, mangé le fruit du mensonge." (Osée, 10-13)

Nous n'aurions pas dû accueillir, protéger, soigner, "coucouner" et renvoyer en Iran l'ayatollah Khomeiny. Nous n'aurions pas dû armer, financer les glorieux combattants de la liberté afghans, parents naturels d'Al Quïda. Nous n'aurions pas dû participer à la guerre du Golfe. Nous n'aurions pas dû intervenir militairement en Libye. Daesh est le fruit du mensonge des prétendues armes de destruction massive dont nous avons pris prétexte pour attaquer l'Irak. Daesh est le fruit de notre intervention militaire en Libye. Et maintenant comment allons-nous sortir de cette engrenage infernal?

Source photo: Google Images.

lundi 2 février 2015