dimanche 5 juin 2016

Quand mes yeux...

Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.

 

3 commentaires:

  1. http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/le_chat_2.html

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  2. Mi♭a dit...

    Il me reste un souvenir d'une de mes premières lectures en classe, dans ma tendre enfance, qui évoquait deux pauvres et vielles personnes souffrantes de froid, blotties l'une contre l'autre, au pied de leur cheminée domestique. Elles passèrent la nuit à contempler et à se réchauffer devant des braises qui ne se consumaient pas. On les retrouva au matin dans ce corps à corps inanimées devant "les yeux d'un chat..." Tendre et mélancolique à la fois, comme toute fable qui commence par "il était une fois..." Et je pense avoir pleuré, bien sur !

    9 juin 2016 à 11h10

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  3. Le chat est un animal mystérieux.Le seul animal domestique resté sauvage en fin de compte. Avec la chouette et le hibou, le seul animal qui a les yeux au milieu du visage comme nous et qui lorsqu'il nous regarde nous donne l'impression de lire en nous et au plus profond de notre âme. Il se pourrait bien qu'il perçoive beaucoup de choses de nous, qu'il lise en nous. J'aime les chats.

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