mardi 11 novembre 2025

Femmes absentes



Alors que l’élection de Sarah Mullally a créé la division dans la Communion anglicane, la théologienne Anne Soupa rappelle que l’Église catholique s’affirme aussi comme « différentialiste » et refuse à ce titre d’accorder aux femmes les mêmes fonctions que les hommes dans l’Église. Au mépris de la volonté du Créateur.

Que penser d’un schisme qui vous exclut en raison de votre identité sexuelle ? C’est ce que vient d’acter le Gafcon, un mouvement conservateur de l’Église anglicane qui s’oppose à la nomination de Sarah Mullally comme archevêque de Canterbury parce qu’elle est une femme et qu’elle est favorable aux relations et mariage entre personnes de même sexe. Chacun des deux motifs exprime la volonté d’exclure quelqu’un pour qui il est.

Même s’il ne touche que l’Église anglicane, ce schisme jette une lumière rasante sur les positions similaires de l’Église catholique. En étant « différentialiste », c’est-à-dire en attribuant aux femmes des différences « de nature » qui les rendraient inaptes à certaines fonctions dans leur Église, elle exclut les femmes pour qui elles sont.

Ce texte a été écrit par Anne Soupa. Il a été publié dans le journal La Croix le 7 novembre 2025. Avec pour titre "Jésus n'a jamais assigné les femmes à des activités genrées."

L'article entier peut se retrouver sur le lien suivant:


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire