dimanche 28 juin 2015

Il est libre Max.

Plus de cinq cents personnes se sont rassemblées dans l'Eglise de Casteljaloux le vendredi 12 juin 2015 à 15 heures suite à la mort accidentelle de Maxime Ianotto à l'âge de 22 ans.




Dans un grand recueillement, dans un grand silence, nous avons écouté son père. Il nous a dit le drame et la souffrance qu'ils vivent. Il nous a dit : « Nous l'aimions tant et il nous le rendait si bien. »




Ses soeurs, Clémence et Marion, nous ont dit leur immense chagrin, le vide, le manque qu'elles ressentent, leur regret de ne pas lui avoir d'avantage dit tout leur amour.




Parmi les textes lus, nous avons retenu les mots suivants qui résonnaient fortement en nous: « Nous voici au bord du vide. Nous avons perdu Maxime. Nous voici seuls. Nous sommes venus chercher Maxime. »




Le prêtre Gérard Cousin a fait sienne les paroles de Saint Vincent de Paul: « J'ai peine de votre peine. »




La compagne de Maxime, Pauline , a témoigné de leur amour, de son amour: « Mon coeur a été arraché. (…) Reste auprès de moi, mon ange. Veille sur nous. (…) Ne vous fâchez pas pour des bêtises. Aimez-vous. Sachons nous aimer. »




Nous avons quitté l'Eglise en écoutant la chanson « Il est libre Max » choisie par la famille de Maxime.




« Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu'il fait.
Il regarde autour de lui avec les yeux de l'amour.
Avant que tu n'aies pu rien dire, il t'aime déjà au départ.


Il va parler souvent aux habitants de son coeur.

Qu'est-ce qu'ils se racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir

Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard. »




 

2 commentaires:

  1. Au cœur du drame, une vague de fond : pas de révolte mais un hymne à l'Amour. Je suis souvent interpellé par ces appels à aimer post mortem, sous forme de regrets, hélas. Combien de témoignages publics, inattendus, comme celui de Michel Drucker, invitant de son poste de vigie TV à dire son amour pour la personne qui vit près de nous, en l'occurrence son frère, trop tôt disparu. C'est une certaine façon de traduire la force de l'Amour qui dépasse celle de la mort.
    A nous de la mettre en œuvre au quotidien, seul moment où elle peut être opérante, efficace, épanouissante, civilisatrice, fraternelle, en un mot : aimante !
    Au demeurant ces invitations ne peuvent nous venir que de Dieu, Amour par excellence : Il n'utilise que nos mots et nos gestes pour nous "parler" ! C'est d'une simplicité biblique, quoi que l'on puisse affirmer ici ou là, dans des écrits célèbres ou de simples blogs, de la part d'illustres personnages comme Voltaire et ses sarcasmes sur le tremblement de terre de Lisbonne ou des litanies inlassablement répétées dans les blogs de La Croix, avec tout le respect que je porte à l'Homme qui doute !
    Dans la souffrance que vous faites ressentir ci dessus, c'est l'Amour qui est mis en relief, comme point d'ancrage du passé, du présent et de l'avenir.

    Bravo à ses acteurs, la famille éprouvée, avant tout, la copine bien sur, mais aussi bravo à ses témoins et à ceux qui œuvrent pour que cela ne reste pas dans la théorie mais se fasse pâte humaine transfigurante, bien-faisante, bien-daisante, bénissante.
    Mi♭

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    1. Merci de votre commentaire Mi♭. Nous avons passé la journée avec les enfants du caté dans le lieu suivant: http://abbayesaintemariedurivet.com/index.php
      Quand j'aurai mis de l'ordre dans mes notes et mes photos je vous montrerai ce que ça donne si ça vous dit. Cx, 1 er juillet 2015, 19h15.

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