"Le premier visage de l'amour que j'ai connu, c'est celui de ma mère. Elle me regardait d'une telle manière que j'avais l'impression d'être l'enfant le plus précieux du monde. Cet amour m'a donné confiance en moi et en la Vie. Grâce au regard aimant de ma mère - et ensuite de mon père, qui aurait sacrifié sans hésiter sa vie pour protéger la mienne -, j'ai su que j'étais aimable et j'ai appris à m'aimer moi-même. C'est très important, sais-tu, de s'aimer soi-même, car on ne peut donner que ce que l'on possède. Celui qui ne s'aime pas ne saura jamais vraiment aimer: il ne cessera de mendier l'attention et la reconnaissance des autres. C'est ainsi que naissent la jalousie et la possessivité. C'est bien souvent parce qu'on manque d'estime de soi et d'amour de soi qu'on a peur, de manière presque maladive, de perdre l'amour des autres."
Frédéric Lenoir, "Cœur de cristal", Robert Laffont, 2014, page 81.
Trouvé sur Google Images.
Avec les "nouvelles familles" peut-on encore écrire cela ? J'en doute ! Mi♭
RépondreSupprimerJe n'avais pas du tout pensé à l'aspect que vous soulevez dans votre commentaire. Mais peut-être que celui qui a écrit ce texte y a pensé. Ce qui est sûr aussi c'est que parmi les enfants qui ont un papa et une maman il peut arriver aussi que le regard d'amour ne soit pas au rendez-vous... :(
Supprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Lenoir
RépondreSupprimerhttp://www.fredericlenoir.com/
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