mardi 31 mars 2015

A voté!


  • De nos jours les débats politiques ne se font plus uniquement en réunions publiques sous les préaux d'école, dans les mairies, dans les bistrots et sur les places de marché. Comme lorsque nous étions enfants. Les journaux, les radios, les télés sont des lieux où se font aussi les débats politiques d'aujourd'hui. Et les télévisions ont pris une grande importance parce que c'est le moyen de toucher beaucoup de monde tout de suite. Surtout depuis qu'il y a des chaînes de télés d'infos en continue.
  • Les élections départementales 2015 ont donné plus d'importance à la politique nationale que locale, plus de place aux partis politiques qu'aux femmes et aux hommes locaux que nous croisons dans notre vie de tous les jours. De plus en plus souvent maintenant, même pour des élections locales, nous votons le parti et non plus la femme, l'homme que nous connaissons. Et il est de plus en plus difficile et rare de se présenter à une élection sans l'aide d'un parti.
  • Les attaques de personnes sont fréquentes et violentes mais ce n'est pas nouveau : il y a eu par le passé, dans notre pays, des attaques d'une grande violence contre des femmes et des hommes engagés en politique. La politique ce n'est pas que la bataille sur le plan des idées et des programmes; c'est aussi souvent, hélas, des conflits entre des hommes et des femmes qui s'affrontent pour le pouvoir.
  • Le pourcentage des personnes qui ne votent pas est important. Et parmi les personnes qui ne votent pas, nous ne savons pas exactement quel est le pourcentage de celles et ceux qui le font volontairement, en toute connaissance de cause et par refus de cautionner un système démocratique qui ne parvient pas à se réformer. Nous ne connaissons pas non plus le pourcentage de personnes qui devraient être inscrites sur les listes électorales et qui ne le sont pas.
  • Aujourd'hui les électrices et les électeurs font ce qu'ils veulent. Ils n'obéissent pas à un parti,à un chef religieux ou à un chef de parti; ni à un animateur, une animatrice d'une émission de télé ou de radio. Ils votent, ou pas, en fonction de leurs convictions personnelles et de leurs préoccupations personnelles. L'intérêt général du pays et des autres guide-t-il nos choix quand nous votons?
  • Dans notre pays je pense que la gauche n'existe pas, la droite n'existe pas. Il existe des gauches, des droites. Aucun parti actuellement n'a la majorité pour gouverner seul. Comment vont se faire les alliances, les majorités de gouvernement au niveau national comme au niveau local, l'avenir nous le dira.
  • Le plus grand parti de France est celui des abstentionnistes et des citoyens non inscrits sur les listes électorales.


Source dessin: Google Images

2 commentaires:

  1. Nous sommes dans l'élémentaire, l'alimentaire et donc le replis.
    Dans mon jeune temps des études de lettres classiques, une règle de grammaire pour illustrer l'emploi du "tot..quot" disait qu'il y "avait autant d'opinions qu'il y a d'hommes". C'est bien cet émiettement qui rend toute chose difficile, voire impossible. Il est vrai cependant que des dirigeants plus dignes et respectueux de leur charge, soucieux du vrai dialogue social et donc à l'écoute des uns et des autres, non provocateurs ni prévaricateurs, entraîneraient sans doute plus d'adhésions, même sur des points très difficiles à partager. MI♭

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  2. Nous sommes sans doute restés très Gaulois dans nos gênes. Donc très divisés et divisables. Comme j'ai écrit qu'il y a des gauches et des droites il y a des Frances. Nous sommes un pays aussi qui est capable dans son histoire de se mettre dans des situations catastrophiques. J'ai commencé la lecture d'un livre d'Histoire édité, publié par le Monde Diplomatique: "Manuel d'Histoire critique". Une vision de l'Histoire "mondialisée". Je pense que je vais en mettre quelques extraits ici et là. Bonne journée à vous MI♭. Merci de votre commentaire. Ecrire pour être lu et commenté c'est bien je trouve.

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