Oeuvre de Corita Kent
Dimanche dernier, alors qu’il rendait un vibrant hommage à Donald Trump, Volodymyr Zelensky s’est dit confiant dans l’avenir. Mais le président ukrainien n’a guère d’autre choix que de compter sur celui qui va être investi comme président des États-Unis le 20 janvier prochain. Et il ne peut tenir d’autre discours public à son égard, sauf à risquer de s’en faire un ennemi, alors que l’Europe ne s’est toujours pas donné les moyens de suppléer à une défaillance possible de l’aide américaine…
Certes, Zelensky peut parier sur l’imprévisibilité du successeur de Joe Biden. Et il sait que c’est Donald Trump qui avait pris la décision de livrer les missiles Javelin à l’Ukraine, missiles qui ont enrayé l’avancée des chars russes fin février 2022. Mais un regard sur les conséquences du premier mandat de Trump sur la scène internationale donne des raisons d’être inquiet.
Le bouillant milliardaire avait promis de régler en tête à tête la question de la détermination nord-coréenne à entrer dans la cour des puissances nucléaires. Sa rencontre avec Kim Jong-un s’est soldée par un fiasco. Aujourd’hui, la Corée du Nord dispose d’un petit arsenal nucléaire et son alliance avec la Russie de Poutine est en passe de lui permettre de surmonter les obstacles sur lesquels elle butait pour acquérir les vecteurs nécessaires pour en faire usage de manière « efficace ». L’imprévisibilité de Kim Jong-un vaut bien celle de Trump et son « humanisme » est en acier trempé…
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