Lu ce matin le commentaire suivant sur le blog de Koz:
"À propos de la gauche, si on regarde les choses sur un temps plus long, je crois qu’avec le recul on verra, dans les suites que le gouvernement Hollande-Valls a données aux attentats, une des principales étapes de sa désintégration. L’idéologie de gauche s’est historiquement définie par trois grands éléments : la protection des intérêts de la classe ouvrière et plus généralement des salariés, la défense de toutes les minorités, et les grands principes des droits de l’homme. Sous la pression de l’économie et de l’évolution de l’électorat, la gauche a renoncé à représenter les travailleurs. Sous la pression de l’obsession identitaire résultant de la mondialisation, elle a renoncé à défendre les immigrés, utilisant le prétexte laïciste pour légiférer sur le voile, avant d’agiter le symbole de la déchéance de nationalité, propriété incontestée de la droite dure jusqu’à aujourd’hui. Et enfin, sous la pression de la peur du terrorisme, elle engage un recul considérable et difficilement réversible des libertés. Que reste-t-il donc aujourd’hui qui justifie l’existence de la gauche?"
"À propos de la gauche, si on regarde les choses sur un temps plus long, je crois qu’avec le recul on verra, dans les suites que le gouvernement Hollande-Valls a données aux attentats, une des principales étapes de sa désintégration. L’idéologie de gauche s’est historiquement définie par trois grands éléments : la protection des intérêts de la classe ouvrière et plus généralement des salariés, la défense de toutes les minorités, et les grands principes des droits de l’homme. Sous la pression de l’économie et de l’évolution de l’électorat, la gauche a renoncé à représenter les travailleurs. Sous la pression de l’obsession identitaire résultant de la mondialisation, elle a renoncé à défendre les immigrés, utilisant le prétexte laïciste pour légiférer sur le voile, avant d’agiter le symbole de la déchéance de nationalité, propriété incontestée de la droite dure jusqu’à aujourd’hui. Et enfin, sous la pression de la peur du terrorisme, elle engage un recul considérable et difficilement réversible des libertés. Que reste-t-il donc aujourd’hui qui justifie l’existence de la gauche?"