Aujourd'hui, la famille se décline sur plusieurs modes et ne correspond plus toujours à la définition ci-dessus.
Une famille, cela peut être aussi, de nos jours, une femme qui élève seule un ou plusieurs enfants. C'est fréquent.
Cela peut être aussi un homme qui élève seul un ou plusieurs enfants. C'est moins fréquent.
Ces situations existent suite à un divorce, à une séparation après une période vie commune dans ou hors mariage. Mais il peut arriver aussi, pour certaines femmes, que cette situation soit un choix sans qu'il y ait eu mariage ou vie commune: "Elles ont fait un bébé toute seule", comme dit la chanson.
La famille aujourd'hui, c'est aussi un couple de parents non mariés qui vivent ensemble dans une "relation libre", selon la définition que l'on voit apparaître parfois sur Facebook par exemple. Avec un ou plusieurs enfants reconnus ou pas par le père, qui portent ou pas le nom du père.
Cela peut être aussi un couple Pacsé. C'est assez fréquent.
Moins fréquent, la famille c'est parfois deux femmes ou deux hommes qui élèvent un ou plusieurs enfants ensemble. Cela existe.
La famille, c'est aussi malheureusement parfois des grands-parents qui élèvent leurs petits-enfants. Ce n'est pas très fréquent en France, mais cela arrive après un accident de voiture, un cancer, un accident cardiaque, un divorce qui se passe mal, dans des situations où les deux parents ont disparu ou bien un seul et l'autre se trouve dans l'impossibilité d'assurer le quotidien des enfants. C'est fréquent dans certains pays d'Afrique, dit-on, où le sida fait beaucoup de victimes.
Enfin et on ne l'évoque pas souvent, la famille, c'est aussi des associations, des institutions qui prennent en charge des enfants retirés à leurs parents par décision de justice. Malheureusement, c'est plus fréquent qu'on ne le croit.
Et c'est encore parfois des institutions qui prennent en charge des enfants abandonnés placés ensuite en famille d'accueil ou adoptés dans des familles qui en ont fait la demande.
Source photo dessin: Google Images
J'ai beaucoup apprécié votre peinture de la famille au travers des "sept cadeaux".
RépondreSupprimerIl m'arrive de commenter sur le blog du journal "La Croix", tenu par Isabelle de Gaulmyn, sous mon nom "HUGUENY", ou j'apprécie vos interventions.
Davantage à mon sujet sur http//:www.coreemonamie.blogspot.com
Correction : http://www.coreemonamie.blogspot.com
RépondreSupprimerTout cela est bien vrai.
RépondreSupprimerVaste question à l'heure de l'individualisme à outrance ; à l'heure du relativisme ; à l'heure de l'engagement à l'essai ou provisoire si tant est que ce soit un engagement dans ce cas ; à l'heure où sous prétexte de psychologie et de légitimité de l'épanouissement personnel tout est permis afin de ne pas mourir idiots (louper sa vie) puisqu'on n'a qu'une de vie, de surcroît ; peu importe donc la parole donnée...erreur de jeunesse ? etc.
Tout cela appelle indirectement à un retour à qqch de plus stable, plus continu : faire et défaire n'assure pas forcément le bonheur, mais beaucoup de destructions, de déconstructions.
J'ai entendu trop de pleurs, trop de gémissements et de soupirs, trop de cris de la part de collègues abandonnées, rejetées, laissées seules avec les enfants à élever, privées de la pension alimentaire très souvent etc... Les « pas de problème » de façade se trouvaient contredits à terme avec les « problèmes », dont j’étais témoin.
Que faire : pour ma part j’ai pris au sérieux le fait qu’un choix ne laisse plus d’autres choix ! Choisir c’est exclure ! En conséquence j’ai eu de la chance de pouvoir cultiver envers et contre tout la tendresse, la réconciliation, le dialogue, prendre ma part dans les responsabilités familiales, privilégier l'engagement familial avant tout autre (y compris professionnel/carrière), ce qui ne signifie pas s'enfermer entre 4 murs et se regarder dans les yeux du matin au soir ! Nous avons eu une vie associative et militante et avons comté sur la Providence pour que les enfants n'en souffrent pas trop, mais qu'ils deviennent eux-mêmes des acteurs/animateurs, soucieux des autres...
Par ailleurs il est bien certain qu'avec ou sans soutane, avec ou sans alliance, pacsé, concubin, duo homo etc, on n’est pas à l’abri de nos désirs déviants !
A l'origine de l'engagement il faut toujours se référer pour ne pas s'éconduire, pour ne pas séduire ou se laisser séduire, ou jouer avec le feu, comme on dit. Et si la situation non voulue se présente, le fameux coup de foudre, il faut avoir de la dignité et de bons amis/ies (les fameux témoins de mariage par exemple)
Je ne sais pas s'il y a d'autre recette que de continuer à faire face, à maintenir malgré la séparation un certain dialogue respectueux et élévateur. Je connais une femme de sénateur qui a été abandonnée par le mari volage : elle lui a adressé des courriers jusqu'à sa mort, pour lui signaler des problèmes à résoudre grâce à son mandat. Atteinte d'Alzeimher cette grande dame attend son heure dans une maison de retraite. Elle reste admirablement soucieuse du bonheur des personnes qu’elle a connues et de leurs enfants, elle a beaucoup œuvré pour les femmes divorcées, elle prie, elle sourit, elle parle avec tendresse aux personnes qui la contactent ; inutile de préciser qu’elle n’a pas « refait sa vie » comme on dit, mais elle a essayé de continuer à se construire et a aider d’autres à se construire au nom de sa Foi.
Mi♭:
Bonsoir ou bonjour Mi bémol selon l'heure à laquelle vous me lirez. J'ai écrit ces trois papiers autour de la famille, du mariage, du divorce il y a deux ou trois ans et je les avais envoyé au Journal Paroissial de Limoges. En voici l'adresse: http://www.jplaprel.fr/ Et puis je les avais complètement oubliés. Ils étaient sortis de ma mémoire. Et puis il y a quelques mois ils ont été publiés. Et puis le pape François nous invite à réfléchir à la famille, à la place dans l'Eglise des divorcés remariés ou pas. Alors j'ai fini par les mettre sur mon blog. Comme vous l'avez compris il y a des choses vu dans mon métier d'instit et puis aussi un peu de ... vécu... J'aime bien aller lire Koz. Il se définit comme un jeune catho de droite. Sur un blog du journal La Croix Buzz l'éclair m'avait défini comme un catho de gauche, mou, tiède, élastique, qui prend la forme des autres. Je l'ai pris comme un compliment. Mais il est temps que je cesse de parler de moi, revenons à nos moutons. Voici un lien qui je pense retiendra votre attention. http://www.koztoujours.fr/le-divorce-par-consentement-du-plus-fort Merci de votre commentaire qui fait réfléchir. Bon Noël.
RépondreSupprimerenvoyés
RépondreSupprimerFaire réfléchir, quand on écrit sur un blog, c'est une dynamique de groupe imposée par le respect que l'on se doit mutuellement et par des lecteurs invisibles.
RépondreSupprimerDonner des leçons ? Bof, qui sommes nous pour prétendre à une telle mission ? N’est pas Jéjomau et consorts plus papistes que le Pape, qui veut. Lol.
Donner un témoignage me convient mieux, c'est sur ce prédicat que je me suis introduit dans le regretté blog de Bruno Frappat et que je continue de-ci de-là, de mettre ma touche ou mon bémol à doses homéopathiques, dans ceux d'IdG et de Sébastien Maillard. Pour la culture ou la détente j'ose parfois ciseler un mot dans le blog de Grillon du Foyer, après avoir participé à celui de Fa dièse.
Dans mon butinage papillonnesque, je reviens assez souvent dans le Blog de KOZ, que j'apprécie sans être du même bord. Il est structuré cet avocat !
Etre catho de droite ou de gauche est un choix qui dépend de nos sensibilités et de nos parcours. A mon avis nul ne tient ni la vérité ni la méthode, cependant je préfère être du coté de l'accélérateur même si parfois on risque le fossé du dérapage mal contrôlé. Il me semble qu’il est plus soucieux de justice sociale, que l’autre versant, pour qui le social n’est qu’un paramètre d’ajustement dans la quête du profit no limit.
Par ailleurs ceux qui vous lisent n'ignorent pas que vos paroles sont des paroles de sang car vécues malheureusement, en votre chair. Ceci nous oblige à être encore plus attentifs à ce que nous pouvons écrire, pour ne pas appuyer sur la tête de celui qui surnage péniblement.
Bonnes fêtes de Noël et bonne année 2015, pour vous et les vôtres, pour vos forêts et vos sables, pour vos auditeurs et interlocuteurs sur pieds ou sur blog.
Si nous n'étions si loin l'un de l'autre j'aurais grand plaisir à vous rencontrer pour de vrai anonyme Mi Bémol. :+)
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