Le Coran dit que là où va notre regard se trouve le visage de Dieu.
Víctor Hugo indique que Dieu est l’invisible évidence.
Ciceron pense que la nature a imposé l’idée de Dieu à l’esprit de tous.
Leibniz propose que seul Dieu est l’unité primitive ou la simple substance originelle.
Agustín de Hipona affirme que la faiblesse de Dieu vient de son omnipotence.
Caïn vocifère qu’il ne croit pas en l’équité de Dieu.
Voltaire suppose que si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer.
Clément affirme que Dieu complique, implique et simplifie.
Nietzche promulgue la mort de Dieu.
Dostoievsky déduit que l’homme a inventé Dieu pour vivre sans se tuer.
Pascal expose que toute chose est un voile qui cache Dieu.
Baudelaire inflige que Dieu est le seul être qui n’a même pas eu besoin d’exister pour régner.
Torquemada affine des fers brûlants, des fils barbelés et des poteaux de torture au nom de Dieu.
Newton raconte qu’il a vu passer Dieu devant son télescope.
Dalí cherche la perfection de Dieu dans un oeuf et une explication à tout par la méthode parano critique.
Spinoza insiste sur le fait que Dieu surveille l’harmonie de l’univers sans aucune relation avec le destin des hommes.
Einstein déclare qu’il croit en le Dieu de Spinoza.
Jean Anouilh se hasarde à dire que Dieu est un truc du Diable.
Clarice Lispector veut s’aimer avec charité pour sentir que Dieu l’aime.
Luis Buñuel allègue que son athéisme se doit à la grâce de Dieu.
Edmundo de Ory se réfère à Dieu comme la nappe de la table servie.
Robert Burton annonce que là où Dieu élève un temple, le Diable élève une chapelle.
Les africains divulguent que Dieu parle dans une langue étrangère.
Nostradamus écrit que de Dieu lui même provient l’éternité de sa lumière.
Lincoln soutient que Dieu préfère les gens simples et c’est pour cela qu’il en a fait autant.
Joubert indique que Dieu est un lieu où lui ne se rappelle rien du reste.
Sartre exprime que la nature humaine n’existe pas parce qu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir.
Plusieurs capitales se disputent le titre de la “ville de Dieu”.
Vallejo rappelle qu’il est né un jour où Dieu était malade.
Osvaldo Sauma dénonce que la visée de Dieu s’enseigne contre les enfants de Pahua-Tan.
Alejandra Pizarnik précise que la main qui écrit n’est pas la main de Dieu mais son ombre propre embellie.
Gómez Jattin persiste à dire qu’il est Dieu pour son peuple parce qu’il n’a pas défendu le Capital étant avocat.
Le curé prie “Voici l’agneau de Dieu” (On ignore ce qu’un agneau pense de Dieu).
Huidobro proclame que le poète est un petit Dieu.
Borges poursuit Dieu sur le sentier de l’éternel retour et se perd dans le jardin des sentiers qui bifurquent.
Adriano Corrales veut dompter le poulain rouge qui s’élève dans l’oeil de Dieu.
Un proverbe russe dit que Dieu donne les noix mais qu’il ne les casse pas.
Robinson Quintero assure qu’un Dieu soutient fermement le pouls du coiffeur.
Le pape polonais balbutie que la femme ne peut pas représenter Dieu et ses adoratrices l’applaudissent
car elles pensent que même ses tremblements sont infaillibles.
Le pontifice allemand annonce que le seul salut est celui qu’offre son entreprise.
Jorge Mario Echeverri suppose que l’homme est le sperme de Dieu avec un couteau dans la bouche.
Rimbaud attend Dieu avec gloutonnerie et cela prolonge sa saison en enfer.
Whitman assume que la main de Dieu est sa propre promesse.
Boccanera conclue que la cuillère est plus utile que Dieu.
Les juifs présument en public qu’ils sont le peuple de Dieu et en privé que la planète est leur terre promise.
Un proverbe dit que Dieu écrit droit avec des lignes tordues.
Pessoa manifeste que Dieu donne peu et que ce peu est faux.
Ana Istarú a peur d’un Dieu si grand dans sa maison et lui ordonne “laisse-moi seule et va dormir sous les ponts”.
Un graffitti dit que Dieu a fait l’homme avec deux verres de moins.
Les argentins disent que Maradona est Dieu.
Jésus Christ proclame qu’il est le fils de Dieu.
On peut lire dans un proverbe perse que la porte de Dieu est toujours grande.
Woody Allen spécule qu’un bon signal de Dieu serait de recevoir un versement anonyme dans une banque suisse.
Les féministes entonnent que Dieu devrait s’écrire au féminin.
La Maison Blanche annonce que le Président et les missiles intelligents sont la volonté de Dieu.
Condolezza Rice parle avec un téléphone satellite à la volonté de Dieu.
Pinochet envoie des émissaires négocier le pardon de Dieu mais ils sont bloqués par une caravane de morts.
Felipe Granados confesse qu’il a été le bain sale à la fête de Dieu.
Le joueur de foot communique qu’il a marqué avec l’aide de Dieu.
Le gardien de but rival exprime que Dieu sait comment il fait ses choses.
La grand-mère insiste à dire que Dieu ne punit ni avec un bâton ni avec un fouet.
Le tambourin de la télé chante que Dieu est amour et qu’il le sera davantage si on lui envoie des offrandes en liquide.
L’ex-président déclare: “je suis en paix avec Dieu”.
Dans les toilettes on a écrit que Dieu a créé l’homme pour soigner le chien et le vétérinaire pour ruiner l’homme.
Un célibataire déduit que les religieuses se marient avec Dieu parce qu’aucun Dieu ne veut se marier avec elles.
Le bourreau susurre “Dieu te pardonne”, avant de donner le coup de grâce.
La mendiante demande la charité au nom de Dieu.
Ma mère dit toujours: “Dieu d’abord”.
Tant de personnes parlent de LUI en bien ou en mal et continuent à le faire à travers les siècles.
Tous disent savoir ce qu’ils disent et semblent peut-être faire couler en lui
ce qu’ils appellent la connaissance de cause et intention déterminée.
Donc tout cela ressemble à l’omniprésence si souvent mentionnée ou tout au moins à l’ubiquité
Je suis le seul à ne pas avoir d’opinion personnelle sur Dieu
Les mots me manquent pour le faire.
Je ne vois aucune trace de son nom dans les églises,
plus nombreuses que les enfants qui sourient,
bien que je pressente son souvenir dans les bois rasés,
dans le suicide des baleines et dans l’exil des oiseaux.
Les mots pour LUI n’ont pas de place en moi
Spécialement pendant ces heures aveugles
Quand la mort commence à croître dans mon ventre
Pendant que, en longues files, le monde s’apprête à réélire l’ignominie
Je ne sais pas parler de TOI, Seigneur
En cet âge obscur où le mal se porte si bien
Et encore moins maintenant, quand ton nom,
Pour avoir été mentionné tant de fois
Est devenu vide et usé
Comme ta justice et ta présence.
Armando Rodríguez Ballesteros
(De “Poesía Reunida”)
Ouf ! Dieu infini, indéfini, indéfinissable, innommable mais Dieu qui s'implique notamment en et par Jésus son fils, c'est autre chose qui n'apparaît pas dans l'inventaire du jour.
RépondreSupprimerAux enfants de 13 ans que j'ai tenté d'accompagner vers leur communion solennelle, je disais toujours : "Dieu je m'en moque !" Mais Jésus son Fils, c'est autre chose; Grace à lui nous avons des mères Theresa, des abbés Pierre, des sœurs Emmanuelle, des Romero, des ... des... etc.
MI♭
Dans la pièce de Théâtre qui retrace la vie de Jacques Lebreton je joue Jésus et je lui dis: "Va, je suis la Vie et la Vérité, va..."
SupprimerBien entendu on ne me voit pas, je suis juste une voix "off".
RépondreSupprimerhttp://jfs47.blogspot.fr/2014/12/souffrir-servirsourire.html