Le monde que nous avons connu était celui des accords de Yalta. C’est
fini. Un nouvel ordre mondial se prépare dont personnellement j’ai du
mal à percevoir ce qu’il sera.
L’informatique bouleverse l’ordre établi
comme la machine à vapeur en son temps, comme l’imprimerie en son temps.
Je viens d’un monde où à chaque passage à niveau il y avait un ou une
garde barrière logé(e) dans une maison pourvue d’un petit jardin
potager, d’un clapier et d’un poulailler. C’est fini. Aujourd’hui les
barrières sont automatiques.
Je viens d’un monde où les hommes se
groupaient en équipes pour abattre des pins au passe-partout. Quelques
hommes équipés de tronçonneuses les ont remplacés. Aujourd’hui quelques
tracteurs équipés de bras de coupe remplacent 50 hommes équipés de
tronçonneuses.
Les chantiers publics de notre enfance grouillaient d’une
importante main d’oeuvre. Tout ou presque tout se faisait à la force
des bras. Aujourd’hui les pelles mécaniques et les tracto-pelles ont
remplacé les équipes de terrassiers.
Je viens d’un monde pas si lointain
que ça où dans les stations services des employés nous servaient.
Aujourd’hui pompes automatiques ouvertes 7 jours sur 7 jour et nuit.
Dans les banques des employés nous donnaient de l’argent. Aujourd’hui
distributeurs de billets partout et à toute heure.
Dans les grandes
surfaces les caisses automatiques ont fait leur apparition.
Tout ce
progrès de l’informatique et de la robotique et de la mécanisation crée
des emplois. Mais est-ce qu’il en crée plus qu’il n’en supprime?
Je nous
vois mal revenir en arrière. Donc qu’allons -nous faire désormais de
celles et ceux qui n’auront pas de travail?
http://www.pauljorion.com/blog/a-propos/
RépondreSupprimerMi bémol a écrit:
RépondreSupprimerDans le domaine civil, que les machines remplacent l'homme, en soi c'est un bon progrès car elles suppriment fatigues et maladies professionnelles et libèrent du temps pour une autre qualité de vie.
A priori on augmente les services rendus avec ces automates toujours "en forme" pour travailler et qui ne réclament pas de droits sociaux ou de compensations pour travail pénible !
Je ne sais pas comment on trouvera la solution pour tous ceux et celles qui perdent leur emploi et leur employabilité "manuelle et intellectuelle". La révolution de l'informatique bouleverse tout, elle apportera peut être aussi d'autres emplois pour lesquels il faudra plus de formation.
Cette réflexion était déjà d'actualité dans les années 60 alors qu'on entrait dans l'ère du plein emploi. On se disait alors qu'il fallait prévoir d'autres modes de répartition des richesses et diversifier la formation : cela passe par l'impôt ou les prélèvements sociaux que tout le monde veut éviter par ailleurs ! Taxer les machines était aussi une variante de l'augmentation des impôts.
Quoi qu'il en soit, sans consommation il n'y a plus de production.