Il arrête de s’occuper de mes photocopies et met son doigt sur plusieurs endroits de la carte. Je n'y vois rien sans mes lunettes. Et, pendant 20 minutes, il me parle des « arcs de crise » dans le monde et des accords Sykes-Picot. Il me fait un cours d’Histoire. Je reste muet. Je l’écoute sans dire un mot. Il m’affirme que les nouvelles guerres sont toujours les conséquences des aspects désastreux des traités de paix des précédentes. Au-delà du fait religieux, il m’explique les sunnites, les chites. Je l’écoute et je le laisse parler sans l’interrompre. Lorsqu’il m’a tout dit ce qu’il avait sur "la patate", il termine mes photocopies.
Je vais payer à la caisse. La jeune caissière qui a tout écouté me dit: « Il a fait fac d’histoire et il devait être prof mais il a arrêté ». Je n’ai pas demandé pourquoi. La prochaine fois peut-être.
Chaque fois que j’éteins la télé, et que je sors dans la vraie vie, "il suffit de passer le pont (qui nous sépare des autres) et c’est tout de suite l’aventure."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_Sykes-Picot
Pour en savoir plus sur le pont de Mostar:
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Stari_Most
http://monde.blogs.la-croix.com/attentats-de-bruxelles-comment-daech-simpose-dans-la-couverture-mediatique/2016/03/24/
RépondreSupprimerHasard n'est pas un vocable de croyant pour lequel tout est dans les mains de Dieu Les psaumes parlent de merveilles et donc de responsabilité de l'Homme pour qui tout a été fait.
RépondreSupprimerBonjour Mi♭, il y a encore du mécréant qui sommeille en moi. :-) Mais pour ce qui est de la responsabilité de l'Homme dans ce qui a été fait et dans ce qui se fait un peu partout dans le Monde je suis tout à fait d'accord avec vous. Dieu n'est pour rien dans ce qui se passe actuellement. Même si des hommes ne cessent d'affirmer qu'ils agissent en son nom.Le problème actuellement ce n'est pas Dieu mais les hommes qui parlent pour lui.
RépondreSupprimerTous les mécréants ne sont pas vigilants et respectueux !
RépondreSupprimerIls peuvent être militants mais pas forcément au service de la bonne cause, celle de l'homme, la seule pour laquelle on peut prendre les armes de la bienveillance !
Bonnes Pâques !
En Italien "aimer" se dit "volere bene" vouloir du bien, bienveillance !
RépondreSupprimerTout un programme. :-)
Supprimer« Là où croît le danger croît aussi ce qui sauve »
RépondreSupprimerSource: http://media.blogs.la-croix.com/ce-qui-nous-arrive/2016/03/24/#respond