« (…) tu as travaillé durement toute ta vie, tu
as tout sacrifié pour tes enfants, pour moi surtout; en conséquence
j'ai « mené la grande vie », j'ai eu liberté
entière d'apprendre ce que je voulais, j'ai été préservé des
soucis matériels, donc je n'ai pas eu de soucis du tout; tu n'as
éxigé aucune reconnaissance en échange, tu connais « la
gratitude des enfants », mais tu attendais au moins un peu
de prévenance, un signe de sympathie; au lieu de quoi, je t'ai fui
depuis toujours (...) »
« Lettre au père » de
Franz Kafka, page 10 de la collection Livre de Poche Folio.
Une autre version d'un enfant peut être prodige mais plus sûrement prodigue et ingrat.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si Kafka peut être d'accord avec cet avis. Je ne le connais que très superficiellement, son univers m'a tenu à l'écart pour d'autres choix plus entraînants, moins gris ! Mi♭
C'est vrai que le peu que j'ai lu de Kafka ne m'a pas enthousiasmé beaucoup non plus... Je lui ai toujours préféré Robert Merle!!!!
Supprimer