"Le projet du barrage de Sivens se révèle être un
savant mélange de conflits d’intérêts, d’alliances
politiciennes et d’agrobusiness. Un précédent barrage,
celui de Fourogue, promu par le conseil général du
Tarn, illustre toutes les dérives de cette gestion locale."
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https://dl.dropboxusercontent.com/u/146963/Barrage-Sivens.pdf
Source photo: Google Images.
Les barrons subsistent même à gauche : lamentable.
RépondreSupprimerDepuis 17 ans, plusieurs jours par mois, nous sommes à 8 kms de la forêt de Sivens. Nous y avons souvent emmenés nos enfants enfants et aujourd’hui nous y emmenons nos petits enfants. Il y a des lieux aménagés pour pique-niquer, jouer, se promener. Je n’ai pas pas participé aux manifestations mais ça faisait des mois maintenant que la situation s’envenimait dans une grande indifférence médiatique. Et que les tensions montaient de part et d’autre. Il y a des choses à dire sur la démocratie et sur ce projet « démocratique ». Même dans des élections locales il y a beaucoup de monde qui ne vote pas ou qui vote pour des candidats qui ne sont pas élus. Résultat les élus n’ont pas vraiment une majorité de la population pour eux. On nous dit que si le barrage n’est pas fait les exploitants agricoles vont disparaître. Je crois hélas que si nous continuons comme par le passé même avec le barrage ils disparaîtront. J’ai fait presque tout mon parcours d’instit de campagne en Lot-et-Garonne. En 2008 quand j’ai pris la retraite je n’avais plus dans ma classe que trois enfants d’exploitants agricoles. Les paysans depuis trente ans ont fondu comme la banquise polaire. « Les campagnes plus tard se dépeuplèrent. Le paysan devint « agriculteur ». » (Paul Valéry, 1871/1945) Et aujourd’hui il est devenu « exploitant agricole. » Prisonnier d’un système qu’il ne contrôle plus. Condamné à toujours s'agrandir, à faire tout en toujours plus grand, à "manger" son voisin. Jusqu'où irons-nous ainsi?
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