L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) affirme que nous faisons de moins en moins d'enfants
J’avais dix-sept ans en Mai 1968.
Je me souviens bien des femmes qui scandaient dans les manifs « Un enfant quand je veux avec qui je veux. »
Je me souviens bien des pancartes « Mon ventre m’appartient ».
L’invention de la pilule, la légalisation de l’avortement, le divorce par consentement mutuel (du plus fort?), la liberté d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation du mari, le travail des femmes a libéré les femmes. Pour mieux les enchaîner autrement?
A soixante dix ans passés si je regarde dans le rétroviseur de ma vie professionnelle et associative: le monde d’aujourd’hui n’est plus celui de mon enfance. Les temps ont changé.
Parmi mes anciennes élèves, mes anciens élèves, je ne tiens pas les comptes avec exactitude mais il me semble que beaucoup ne sont pas mariés, pacsés, parents de plusieurs enfants.
La fragilité des emplois, la précarité n’encouragent pas à faire des enfants.
Mais il y a aussi l’air du temps et nos modes de vie qui n’incitent pas à faire des enfants.
Les médias, le cinéma, les réseaux sociaux sont dominés par des influenceuses et des influenceurs dont la préoccupation première n’est pas de « faire des enfants ».
Je ne rejetterai pas la responsabilité de la situation présente sur les politiques ni sur le pape.
Une majorité de Françaises, de Français vivent en ville et plus à la campagne. Un grand nombre d’entre nous s’accommode du monde d’aujourd’hui.
Ici et là quelques personnes essayent de vivre autrement, de faire autrement mais ils sont minoritaires.
Ici et là il y a des oasis de paix et de vie.
De là viendra peut-être notre salut collectif?
Je nous le souhaite.
jfsadys
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