mercredi 17 août 2016

Tombées du ciel.


Elles tombaient du ciel bleu de bleu
Comme des pierres noires
Puis d’un coup d’aile brusquement
Passaient en vol horizontal
Et griffaient de leur bec
La surface de la piscine
Telles de minuscules Canadairs
Noirs et blancs
Pour se gorger d’eau bleue ciel
C’était hier matin
A Giroussens
Les hirondelles
A tire d’ailes
Au dessus de la piscine.


 

9 commentaires:

  1. Avez-vous calculé le nombre d'hirondelles nécessaire pour vider la piscine et éteindre un feu de forêt ?
    Belle description de ce piqué d'ailes noires sur fond bleu de ciel ou d'eau, en un ballet vertigineux traçant ses arabesqques dans le ciel et sur l'eau. Bravo.

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  2. Non je suis resté fasciné et scotché par le spectacle et un peu hypnotisé à vrai dire par ces mouvements d'une dizaine d'hirondelles. J'ai essayé de les compter et je n'y suis pas arrivé.Et votre commentaire traduit bien aussi ces trajectoires dans le ciel dans l'air au dessus de l'eau. Je me souviens enfant d'avoir vu des hirondelles s'en prendre à un chat qui a fuit terrorisé. Elles ont fait une grande roue et l'une après l'autre elles tombaient sur le chat et lui donnait un coup de bec au passage. Puis remontait dans le ciel pour lui retomber dessus chacune à leur tour à leur place dans ce vol parfaitement circulaire.

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  3. Sur l’aile du vent

    Légère et lointaine

    L’hirondelle

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  4. Si je pouvais être

    L’hirondelle

    Qui tout entière se donne à ses pensées

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  5. Sur l'image sainte
    Elle lâche une fiente
    L'hirondelle.

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  6. Cycle 3
    Littérature
    Les hirondelles
    POÉSIE
    I
    Elles me donnent ma leçon de chaque jour
    . Elles pointillent l’air de petits cris.
    Elles tracent une raie droite, posent une
    virgule au bout, et, brusquement, vont à
    la ligne. Elles mettent entre folles parenthèses la maison où j’habite.
    Trop vives pour que la pièce d’eau du jardin prenne copie de leur vol, elles
    montent de la cave au grenier.
    D’une plume d’aile légère, elles bouclent d’inimitables parafes.
    Puis, deux à deux, en accolade, elles se joig
    nent, se mêlent, et, sur le bleu du ciel,
    elles font tache d’encre.
    Mais l’œil d’un ami peut seul les suivre, et si vous savez le grec et le latin, moi je
    sais lire l’hébreu que décrivent dans l’air les hirondelles de cheminée. (Jules Renard)

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