Elles tombaient du
ciel bleu de bleu
Comme des pierres
noires
Puis d’un coup
d’aile brusquement
Passaient en vol
horizontal
Et griffaient de
leur bec
La surface de la
piscine
Telles de minuscules Canadairs
Noirs et blancs
Pour se gorger d’eau
bleue ciel
C’était hier
matin
A Giroussens
Les hirondelles
A tire d’ailes
Au dessus de la piscine.
Avez-vous calculé le nombre d'hirondelles nécessaire pour vider la piscine et éteindre un feu de forêt ?
RépondreSupprimerBelle description de ce piqué d'ailes noires sur fond bleu de ciel ou d'eau, en un ballet vertigineux traçant ses arabesqques dans le ciel et sur l'eau. Bravo.
Non je suis resté fasciné et scotché par le spectacle et un peu hypnotisé à vrai dire par ces mouvements d'une dizaine d'hirondelles. J'ai essayé de les compter et je n'y suis pas arrivé.Et votre commentaire traduit bien aussi ces trajectoires dans le ciel dans l'air au dessus de l'eau. Je me souviens enfant d'avoir vu des hirondelles s'en prendre à un chat qui a fuit terrorisé. Elles ont fait une grande roue et l'une après l'autre elles tombaient sur le chat et lui donnait un coup de bec au passage. Puis remontait dans le ciel pour lui retomber dessus chacune à leur tour à leur place dans ce vol parfaitement circulaire.
RépondreSupprimerfui
RépondreSupprimerdonnaient
RépondreSupprimerremontaient
RépondreSupprimerSur l’aile du vent
RépondreSupprimerLégère et lointaine
L’hirondelle
Si je pouvais être
RépondreSupprimerL’hirondelle
Qui tout entière se donne à ses pensées
Sur l'image sainte
RépondreSupprimerElle lâche une fiente
L'hirondelle.
Cycle 3
RépondreSupprimerLittérature
Les hirondelles
POÉSIE
I
Elles me donnent ma leçon de chaque jour
. Elles pointillent l’air de petits cris.
Elles tracent une raie droite, posent une
virgule au bout, et, brusquement, vont à
la ligne. Elles mettent entre folles parenthèses la maison où j’habite.
Trop vives pour que la pièce d’eau du jardin prenne copie de leur vol, elles
montent de la cave au grenier.
D’une plume d’aile légère, elles bouclent d’inimitables parafes.
Puis, deux à deux, en accolade, elles se joig
nent, se mêlent, et, sur le bleu du ciel,
elles font tache d’encre.
Mais l’œil d’un ami peut seul les suivre, et si vous savez le grec et le latin, moi je
sais lire l’hébreu que décrivent dans l’air les hirondelles de cheminée. (Jules Renard)