"Vous valez... ce que vaut votre coeur."
Toute l’histoire de l’humanité est l’histoire du besoin d’aimer et d’être aimé.(...)Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n’a rien à voir avec la sensiblerie, ni même la sentimentalité. (...)
Le
coeur, c’est l’ouverture de tout l’être à l’existence des autres, la
capacité de les deviner, de les comprendre. Une telle sensibilité,
variée et profonde, rend vulnérable. C’est pourquoi certains sont tentés
de s’en défaire en se durcissant.(...)
Aimer,
c’est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d’être une
inclination instinctive, l’amour est une décision consciente de la
volonté d’aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut
se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement,
aimer jusqu’au bout. Cette dépossession de soi, oeuvre de longue
haleine, est épuisante et exaltante. Elle est source d’équilibre. Elle
est le secret du bonheur.
On ne peut aimer à l’essai. (...)
On ne peut aimer à l’essai. (...)
S’aimer entre homme et femme, entre jeune homme et jeune fille, c’est respecter l’autre dans son corps, son coeur, sa liberté ; c’est le recevoir avec admiration comme un don de Dieu, c’est l’aimer différent, avec l’intention de tout faire pour le rendre heureux et meilleur ; c’est s’unir pour créer une famille. (...)
L’autre
doit être aimé pour lui-même, pas comme un objet de plaisir. Un tel
amour s’apprend patiemment ; il demande des sacrifices, il est fait pour
durer. (...)
De même qu’on ne peut vivre seulement à l’essai, ni mourir à l’essai, on ne peut aimer vraiment à l’essai. Ce serait confondre l’expérience prématurée de la jouissance avec le don de soi dans l’amour lucidement consenti pour toujours. Le problème est de se préparer à ce don de soi, au niveau du coeur et de la volonté.(...)
Jean Paul II
Que dire de plus ? Histoire de conscience et de volonté, au singulier et au pluriel si on parle de couple, ce qui est bien le propos papal et sa justification d'Humanae vitae, par ailleurs, alors que bien des évêques ne l'approuvaient pas !
RépondreSupprimerUn texte que je n'ai toujours pas lu! A l'époque de sa publication j'avais 14 ans et j'étais très attiré par les grands de Terminale qui chantaient "Nous sommes tous des juifs allemands"!!!!
RépondreSupprimerhttp://w2.vatican.va/content/paul-vi/fr/encyclicals/documents/hf_p-vi_enc_25071968_humanae-vitae.html