Médias, politiques, internautes, sommes-nous vraiment l'oxygène des terroristes?
J'ai cherché sur internet si cette phrase était vraiment de Margaret Thatcher et je l'ai trouvée plusieurs fois sous une autre formulation: "Les terroristes se nourrissent de la publicité médiatique.Il faut les priver de l'oxygène de la publicité."
"We must try to starve the terrorists of the oxygen of publicity on which they depend". Juillet 1985.
RépondreSupprimerIl n'y a pas que les terroristes qui font usage des média ; ceux qui veulent terroriser les terroristes forgent les opinions avec les mêmes moyens et tout aussi cyniquement !
RépondreSupprimerMi♭, bonjour. Je n'arrive pas à retrouver sur internet qui a dit " il existe une presse qui ment, une presse qui tue". Peut-être Roger Vaillant Couturier? Victor Hugo lui a écrit: "La presse a succédé au catéchisme dans le gouvernement du monde. Après le Pape, le papier." J'ai souvent cette impression avec les médias: ils nous disent le bien le mal choisissent qui peut se montrer écartent qui ne leur convient pas etc...etc... Tel ou tel ministre, telle ou telle ministre vit avec tel ou tel journaliste ou telle ou telle journaliste etc...etc... Mariage de la carpe et du lapin ou du larron et du ladron? Les médias appartiennent à des grands groupes financiers ou à des Etats. Reste ici et là quelques rares espaces de liberté et des personnes qui essayent de proposer d'autres médias, d'autres visions du monde. Les politiques et les journalistes jouent au chat et à la souris. Je ne saisis pas toujours qui est la souris qui est le chat.
RépondreSupprimerPendant ce temps, Daesh massacre des gens en Irak, Syrie etc... Des attentats se préparent et se perpètrent sur le sol français. Des migrants sont sur les routes par centaines de milliers, échouent dans des camps de la honte du style Grande Synthe. Nos politiques tous courants confondus s’en soucient-ils ? Pas vraiment. Mais ne leur jetons pas la pierre, ils n’ont pas le temps, la déchéance de nationalité est sur le feu. (Free sur le Blog de Koz)
RépondreSupprimerAlors pour garder la "pêche" je vais lire lulu et son jus de pomme non violent (et son eau de vie?):-)
RépondreSupprimerhttp://luluencampvolant.over-blog.com/2016/01/du-jus-de-pommes-a-midelt.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Le positionnement des médias m'interroge en effet. Dans la mesure où l'état d'urgence est en cours, je me demande quels sont les messages implicites qui passent ainsi avec l'accord des pouvoirs politiques et que nous ne comprendrions pas.
RépondreSupprimerGardons cependant recul et tolérance chevillés au corps... avant que les barbelés ne hérissent encore un peu plus nos vies en Europe (quelle Europe ?).
Amitiés à vous, mi bémol !
Élisabeth
Au feu de l'amitié il faut de l'oxygène sans limites ! Merci Elisabeth.
RépondreSupprimerhttp://www.corriere.it/esteri/16_gennaio_10/colonia-fragile-liberta-donne-641b9aac-b772-11e5-8210-122afbd965bb.shtml
RépondreSupprimerElisabeth vous avez repéré cet article du Corriere ?
Merci, Mi Bémol, de cette lecture posée, de ce recul. Ce n'est pas très optimiste mais cela donne des clefs pour l'avenir, pour organiser nos "résistances" sans haine... Peut-on penser ces agressions comme terroristes ? Je me suis posée cette question ce jour dans le métro, et cela ne m'a pas rassurée.
RépondreSupprimerÉlisabeth
Le terrorisme existe, mais il n'est pas automatiquement là ou les actualités le désignent : la TV insiste et persiste pour lier ces faits horribles à la mouvance islamiste, mais d'autres organes de presse évoquent la peste brune, celle du fascisme, celle des "buttafuori" (videurs) de tous les pays.
SupprimerLe métro je le connais depuis 1962, il m'est arrivé de l'utiliser tard le soir : pas de quoi être rassuré tout mâle que je fusse ou que je sois ! Il reste un milieu anxiogène et pénible par le "trop vide ou le trop plein".
Cordialement.
Je trouve et je ne sais si vous serez tous les deux d'accord avec moi ou pas qu'à force de parler des terroristes islamistes nous finissons par passer sous silence les autres difficultés du monde d'aujourd'hui. Et nous parlons de moins en moins des autres raisons des difficultés que nous rencontrons.
SupprimerNon sans mal je vais essayer de mettre en forme ma réponse, pour la quatrième fois. Fichus ordinateurs !
SupprimerJe disais que votre constat est une constante. Le militant ne peut s'en accomoder! En effet, comme le croyant il est apôtre d'une autre vision, car par sa formation et son travail continu, il est plus clairvoyant et donc plus capable de s'extraire de la fournaise et du brouhaha pour rappeler qu'il y a bien d'autres urgences à traiter pour éviter les drames que nous connaissons, en diffusant plus de justice et d'équité, non seulement dans les têtes ou les discours, mais aussi concrètement sur le(s) terrain(s), là où nous vivons et au delà des monts et des mers, frontières illusoires face aux misères et aux misérables.
"les urgences à traiter pour éviter les drames" sera je pense mon fil conducteur pour la journée formation organisée par le ccfd aquitaine à laquelle je vais participer prochainement. Merci de votre commentaire.
Supprimerle CCFD reste (hélas malgré lui) la bonne étoile, le révélateur toujours présent là où on peut et doit agir, pour que ce monde puisse mieux tourner. De 1980 à 2005 j'ai pu "en profiter", me gaver de ses analyses et méthodes de travail collectif. Aujourd'hui je ne suis plus que l'imposé volontaire, loin de toute autre action, à part celle que les circonstances m'ont fait assumer, ce qui n'est pas négligeable, car c'est aussi un autre creuset pour ouvrir une fenêtre sur le large et respirer les embruns qui vivifient ! Bonne rencontre JFS !
SupprimerCe jour à 11h43!
Oui je compte bien faire des rencontres et ramener aussi de la doc. Et j'espère vous lire en mp dans les semaines à venir. Bonne fin de journée à vous. La tempête est passée et n'a rien cassé.
Supprimerhttp://www.telerama.fr/idees/affirmer-que-le-blaspheme-n-a-qu-une-dimension-religieuse-est-une-grave-erreur,136536.php
RépondreSupprimerQuelle analyse ! Très belle lecture, de quoi remettre les choses en place et dire stop au tout sécuritaire : appliquons les lois existantes, ne mettons pas d'entraves à l'avenir !
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