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mercredi 30 décembre 2015
Croire ou ne pas croire...
"C’est un événement intime et je n’envisageais pas de le rendre public. Mais les turbulences de notre époque m’ont fait sentir l’urgence de parler de la foi d’une façon honnête et, je l’espère, humble. Aujourd’hui, nous sommes sous la menace d’êtres violents qui se réclament de la foi mais n’en sont que des caricatures grimaçantes. Ils l’utilisent pour expulser leur violence par le terrorisme. Par ailleurs, la foi est aussi défigurée par ceux qui la rejettent, comme s’il s’agissait d’un archaïsme, comme si croire n’était pas moderne… Je voulais rompre avec ces images-là : oui, l’humanité fait des progrès en sciences, en technique, mais elle ne fait pas de progrès en morale. Croire cela après Auschwitz ou Hiroshima, c’est se bander les yeux. Les terrains sur lesquels il n’y a pas de progrès ne sont justement pas les terrains du savoir. Car croire n’est pas savoir. Pascal le disait merveilleusement : « Dieu ne relève pas de la raison, mais du cœur. »"
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Vaste sujet pour finir une année ! Mais pourquoi disserter si la Foi n'est pas science rationnelle ni savoir donc ?
RépondreSupprimerJe pense néanmoins que la Foi est une autre branche du savoir, un savoir qui vient d'une adhésion à un témoignage, ce qui n'est pas irrationnel mais au contraire digne d'être pris en considération avec le maximum de raison.
Ma Foi je l'ai torturée avec ma raison, mais l'absence de Foi ne m'a pas paru plus rationnelle pour autant ! Dans ce cas je me situerai au moins dans le pari de Pascal : croire au cas où...
Par ailleurs la Foi ne fait pas de moi un fanatique ! Elle m'oblige à sortir de mon égocentrisme, à regarder autrui comme l'image que Dieu me donne de Lui-même ! C'est ce qui me permets d'affirmer que "connaître Dieu" ce n'est ni impossible ni franchement difficile puisque on ne va à ce Dieu là que par la relation et le respect porté à mon proche et à mon moins proche.
Quoi qu'il en soit la Foi n'est pas une valeur boursière, elle relève de la relation à une personne, le Christ. Cette approche je la dois aux témoignages transmis depuis la première rencontre des simples à la crèche de Bethléem, rencontre qui ne sombra pas au tombeau, rencontre que beaucoup de "fidèles" (ceux qui se fient !) savent préserver dans les persécutions modernes après celles de l'histoire. La Foi est une autre manière de "connaître" et qui ne s'arrête pas à la certitude de l'incertitude en faisant la place non seulement à Dieu (déisme) mais au Christ qui par sa vie nous oblige à une meilleure relation entre humains et par conséquent avec son Père, le créateur bien aimant. Histoire sans fin... Aventure infinie car après les tâtonnements terrestres il y aura encore l'adoration perpétuelle sans limites d'espace et de temps.
Bonjour Mi♭, à votre première question en début de votre commentaire j'ai envie de vous répondre que peut être E.S a eu envie de parler de sa Foi parce qu'il a le sentiment qu'elle est niée par celles et ceux qui ne jugent que par la raison? les sciences exactes? Beaucoup de personnes et les attentats les confirment dans leur conviction pensent qu'avoir la Foi ce n'est pas raisonnable et que c'est dangereux pour l'ordre public. Et ils ne perçoivent pas ou ne veulent pas percevoir tout ce que vous évoquez dans votre commentaire après votre question du début. Bonne fin d'année à vous et votre épouse.
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