Pour le moment les paroles de paix ont peu de chance d'être entendues surtout chez ceux qui nous font la guerre. Mais un jour viendra le temps de la reconstruction, de l'analyse des torts partagés; ce jour-là qui sait peut-être que nous nous souviendrons de Charles Péguy:
"Par la fraternité nous sommes tenus d’arracher à la misère nos frères les hommes. (...) j’espère qu’on s’arrangera toujours ; pourvu qu’il y ait vraiment une cité, c’est-à-dire pourvu qu’il n’y ait aucun homme qui soit banni de la cité, tenu en exil dans la misère économique, tenu dans l’exil économique. (...) Il suffit qu’un seul homme soit tenu sciemment, ou, ce qui revient au même, sciemment laissé dans la misère pour que le pacte civique tout entier soit nul ; aussi longtemps qu’il y a un homme dehors, la porte qui lui est fermée au nez ferme une cité d’injustice et de haine." Et nous enferme dans un monde d'injustice et de haine.
Source photo: Google Images
Source: http://www.jaures.eu/ressources/de_peguy_sur-peguy/peguy-socialisme-misere-et-pauvrete/
RépondreSupprimerBazard de l'informatique tout a été perdu, je recommence : Je suis interpellé par votre illustration, un joli pont à haubans qui depuis le début de ce siècle réunit la Grèce au Péloponnèse entre Patras et Antipatros. J'ai pu voir les débuts du chantier au milieu des années 9O et j'ai suivi sa réalisation via les articles du Moniteur des Travaux Publics. Chaque pile repose sur un caisson grand comme un stade. Construit "à terre" il a été tracté sur place et immergé. Ce dispositif permet à ouvrage de se déplacer de huit mètres en cas de séisme sans subir de dommages. L'élévation des mats porte haubans ont été une autre prouesse car le tout ne pouvait être stabilisé qu'au moment de la jonction haute. Plus de photos et peut être de données techniques peuvent se trouver via un moteur de recherche . Mi♭.
RépondreSupprimerMerci de votre commentaire Mi bémol. Voici ce que j'ai trouvé sur Google:
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Rion-Antirion
https://www.youtube.com/watch?v=Blh2rMZVa58
RépondreSupprimerBonjour Mi♭, j'ai emmené mes enfants enfants voir la construction de la pile la plus haute du pont de Millau. Mes deux filles devenues adultes sont revenues voir le pont. Je l'ai emprunté trois fois et l'avant dernière fois je suis allé visiter le musée qui explique sa fabrication. C'est magnifique. Comme vous l'avez sans doute deviné je préfère les ponts aux murs. Et mon livre préféré reste "Le pont sur la Drina" d'Ivo Andric, prix nobel de littérature: http://www.babelio.com/livres/Andric-Le-Pont-sur-la-Drina/5630
RépondreSupprimerJe détiens le cd édité par Le Moniteur des TP. Je l'ai déjà prêté et récupéré deux ou trois fois. J'ai aussi du même éditeur la brochure dédiée à cet immense ouvrage d'art. Je ne sais pas si un jour je pourrai le voir sur site. Mon émerveillement pour les ponts date du pont de Tancarville au début des années 60. Lors de mes stages professionnels à Rouen je me suis mis à la page avec le premier pont à haubans, celui de Brotonne. L'incroyable est que aux grandes études il a fallu ajouter l'inventivité des techniciens qui pour amortir les vibrations des "haubans" ont fait appel à des amortisseurs hydrauliques de camions !
SupprimerD'autres ouvrages remarquables, avec d'autres techniques, sont venus ensuite à Rouen, à Bordeaux notamment. Aujourd'hui le hauban s'est banalisé. Mi♭
Mes parents m'ont emmené enfant voir le pont de Tancarville et le paquebot France. Ils étaient fiers de me montrer ce que nous faisions de bien. Nous avons fait des progrès depuis le temps des cathédrales, des progrès techniques ... :+)
SupprimerPar essence le blog est un pont Mi♭
RépondreSupprimerVous avez le droit de sourire, car vous êtes un pont-ife à votre mesure ; Tancarville, France, Caravelle, décolonisation, et, hélas bombe atomique, réseaux France-Afrique sont les prouesses gaulliennes des années 60 ! Mi♭
SupprimerMi♭
Alors je récidive: :-))))))
Supprimerhttps://passeursdhospitalites.wordpress.com/
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