dimanche 4 décembre 2016

Construire demain oui, casser la baraque non.

Je suppose qu’il faut mettre la phrase de François Fillon « J’ai envie de casser la baraque » sur le compte de l’ivresse du meeting politique devant une foule enthousiaste qui vous porte et vous exalte.

Je suis grand-père. Je fais partie des nantis.

Je n'ai pas envie de casser la baraque.


En 1989 la chute du communisme nous a été présentée comme la fin de l’Histoire, le triomphe du bien sur le mal, la victoire de la démocratie, la promesse d’un avenir radieux dans la prospérité, la paix et le bien-être. En fait très vite nous sommes passés de la fin de la guerre froide à la guerre chaude.

La multiplication des conflits dans lesquels nous sommes désormais engagés coûtent à mon avis bien plus chers que les fonctionnaires et les immigrés. Ils ont bon dos et sont les nouveaux boucs émissaires des temps modernes.

Désormais nul ne sait vraiment de quoi sera fait notre futur.

Probablement d’imprévus sur le plan intérieur et extérieur.

Si je considère que le progrès est une bonne chose en soi je m’interroge souvent sur l’usage qui en est fait. Et sur l’usage qui pourrait en être fait à l’avenir.

Je n’ai pas peur du futur mais je le sens tendu et imprévisible. J’aimerais qu’il soit plus apaisé qu’actuellement.


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