jeudi 26 juin 2025

Du côté des coteaux


Du côté des coteaux d'Escassefort. Photo Michel Pradeau. Lot-et-Garonne.
 

mardi 24 juin 2025

Les croisades vues par le dictionnaire Larousse (1)

 



Le mot « croisade » n'apparaît dans les textes occidentaux qu'après 1250 ; pour leur part, les croisés et leurs contemporains usaient d'expressions aussi diverses que « voyage de Jérusalem », « voyage vers la Terre sainte », « passage » ou « voyage d'outre-mer ».

Au sens strict sont qualifiés de croisades les pèlerinages en armes (de fait, des campagnes militaires) organisés par l'Église afin de délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem.


Dès les premiers siècles du christianisme, les Lieux saints occupent une place importante dans la spiritualité de l'Occident. Le voyage à Jérusalem et le culte des reliques constituent des pratiques de piété. Ils ont une valeur expiatrice des péchés et libératrice des maladies. Au xie siècle, ces pèlerinages en Terre sainte sont stimulés par l'ouverture d'un itinéraire continental à travers la vallée du Danube (1010) et par le renouveau du commerce méditerranéen ; d'individuels, ils deviennent collectifs.

Ce climat de vénération pour la Terre sainte, « occupée » par les musulmans, favorise les projets de puissance de l'Église. Celle-ci, après avoir sanctifié la guerre contre l'infidèle, stimulé et soutenu la reconquête chrétienne de la péninsule Ibérique sur les Maures, qui s'accélère après la chute du califat de Cordoue (1031), décide de porter l'offensive en Orient.

Source: https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/les_croisades/38613



dimanche 22 juin 2025

Mille ans de haines à venir

 


Depuis 1948 Israël porte en lui la guerre comme le ciel porte l’orage.

Aujourd’hui en Irak et en Iran et à Gaza nous savons qui a les armes de destruction massive et qui ne les a pas.

Sur les champs de ruines d’Irak, d’Iran et de Gaza vont pousser 1000 ans de haines à venir. 

https://www.histoire-pour-tous.fr/chronologies/3520-chronologie-des-croisades.html


jfsadys

vendredi 20 juin 2025

Emmanuel Mounier

 


Emmanuel Mounier est né il y a 120 ans. Il est mort il y a 75 ans. Le journal « La Croix », le journal « La Vie » et la revue « Esprit » (dont il a été le fondateur) lui ont consacré des articles. Il est considéré comme un philosophe catholique et un porte-parole du courant de pensée appelé « personnalisme » .

Voici un court extrait d’un article de la revue Esprit qui lui est consacré le 1er avril 2025 date de son anniversaire de naissance :

« Les uns imaginent que la paix est un bien que l’on garde sans bouger, méritant par cette sagesse une exception d’infortune. […] Ils voient la France comme une sorte de zone morte qui pourrait rester fixe quand tourbillonneraient autour les civilisations. »

Ces mots sont ceux d’Emmanuel Mounier, le fondateur de la revue Esprit, dans un article intitulé « Lendemains de trahison », écrit peu après la signature des accords de Munich, en septembre 1938.

Et il ajoute :

« Si des hommes résolus à ne pas tuer, à imposer un ordre d’où l’homicide direct et indirect soit éliminé peuvent être une force inestimable de résistance, des hommes résolus à ne pas se battre ne font que surexciter les guerriers. »

Jean-François Sadys, paroisse Notre-Dame de l’Avance, Casteljaloux, Lot-et-Garonne

Source : https://esprit.presse.fr/article/esprit/avec-emmanuel-mounier-45862

mardi 17 juin 2025

Pindères en fête

 


Savoirs et patrimoines

 



Chers adhérents et amis de Savoirs et patrimoines,

Alors que l'été approche à grands pas, j'ai le plaisir de vous communiquer le programme estival des conférences estivales 2025 de Savoirs et patrimoines:

 -Samedi 28 juin, 17h30-19h, « Histoire de l'Ukraine et origines du sentiment national ukrainien » 
Par Bertrand de Franqueville, Docteur en science politique (Université d’Ottawa) Salle Jean Monnet (2ème étage, au-dessus de la bibliothèque), 15 place Gambetta à Casteljaloux. 

-Samedi 12 juillet, 17h30-19h, « La paysannerie gasconne au Moyen Age. Nouveaux regards » 
Par Frédéric Boutoulle, Professeur d’Histoire médiévale (UMR Ausonius, Université Bordeaux Montaigne, CNRS) 
Salle Jean Monnet (2ème étage, au dessus de la bibliothèque), 15 place Gambetta à Casteljaloux.  

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire,

Bien à vous,

Rémi Castets


dimanche 8 juin 2025

Judo club casteljalousain


             
De gauche à droite Nathalie Laffitte Dupuy, Jean Luc Roubiol, Michel Laffitte.
 




Michel et Lisandro




Pauline et Lisandro


Lenny Molena

Le judo club casteljalousain avait invité le vendredi 3 juin à 18h30 les jeunes judokas, leurs parents et grands-parents, les bénévoles du club, à un entraînement de fin de saison tous niveaux regroupés au dojo de la salle Anne Lemoine. Quarante- trois adultes et vingt-cinq jeunes ont répondu présents. 

A la fin de l'entraînement nous avons assisté à une démonstration de kata. Une série de prises de judo à faire sans faute sur un rythme soutenu pour obtenir la ceinture noire. Et cette démonstration s'est terminée par deux brèves séquences de self défense. Sont intervenus devant nous : Pauline Groleau, Lisandro Bessey, Hassani Ethan. 

Puis Michel Laffitte, Jean Luc Rubiol, Nathalie Dupuy Laffitte et Alain Girard, ancien président du judo club casteljalousain, ont remis, en présence de Madame Le Maire, leur ceinture noire à Pauline Groleau et Lisandro Bessey.

Etait présent aussi à cet entraînement Lenny Molena .  Il vient du club de Nérac Albret se joindre à nous régulièrement. Il est ceinture bleue. Il a participé à la phase finale du championnat de France handisport.

Tout le monde ensuite s'est retrouvé en bas de la salle Anne Lemoine pour des rafraîchissements. 

Le Judo Club Casteljalousain est vivant, dynamique, actif. La crise covid est surmontée. 

Le judo club casteljalousain nous invite désormais à nous retrouver le vendredi 11 juillet 2025 à 20 heures Place de la Mairie à Casteljaloux pour une soirée sardinade.

Réservation obligatoire avant le 5 juillet 2025.

Contacter :  05 53 93 17 73
                    05 53 83 05 97
                    06 77 00 86 93



jeudi 5 juin 2025

Kintsugi


 L'art du Kintsugi consiste à réparer de la vaisselle brisée sans chercher à masquer les traces laissées par les brisures. Bien au contraire, celles-ci sont magnifiées par une colle aux particules d'or qui dessine un cheminement irrégulier, aléatoire et contrasté. C'est à la fois une ode à l'imperfection assumée et une soumission à l'ordre du temps qui passe. A l'inverse de la chirurgie esthétique qui voudraient effacer ce marquage du temps sur la peau, le Kintsugi y inscrit une histoire. Considéré sur le plan symbolique, il est une invitation à la résilience: faire de nos failles une richesse et de nos défauts une singularité.

Source: Un extrait de la revue trimestrielle Empan n°137 de mars 2025 en page 10 publiée par les éditons érès.

Les éditions érès, créées en 1980 par Georges Hahn et Jean Sacrispeyre, sont une maison d'édition spécialisée dans le domaine des sciences humaines et des pratiques qui s'en inspirent. Ancrés dans les réalités professionnelles concernées par les divers champs qui balisent notre ligne éditoriale, les ouvrages publiés témoignent d'une diversité d'approches théoriques et cliniques ainsi que d'un fort engagement humaniste : 

1. L'enfance et notamment la petite enfance, l'enfance maltraitée, la parentalité, mais aussi l'adolescence ;
2. La santé mentale qui interroge la psychiatrie et les pratiques cliniques en référence à la psychanalyse, la psychothérapie institutionnelle, la théorie systémique ;
3. La psychanalyse d'inspiration freudienne ;
4. Le travail social et l'éducation avec notamment une attention particulière pour les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, et les acteurs sociaux eux-mêmes ;
5. Les phénomènes de société dont l'analyse nourrit l'action sociale et politique.


mercredi 4 juin 2025

Jean Debruynne (1925-2006)

 


La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. 

La paz podría haber sido una flor silvestre, una de esas flores silvestres que nadie siembra ni cosecha.


 La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toutes faites un beau matin au bord d’un chemin, au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau. 

 La paz podría haber sido una de esas flores del prado que uno encuentra yacentes una hermosa mañana al borde de un camino, al pie de un árbol o en el recodo de un arroyo.


Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite. 

 Habría bastado con escoger la paz como se recogen las setas o el brezo o la margarita.


Au contraire ! La paix est un travail, c’est une tâche. 

De lo contrario ! La paz es un trabajo, es una tarea.


 

Il faut faire la paix comme on fait du blé. 

 Hay que hacer la paz como se hace el trigo.


Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. 

Hay que hacer la paz, como se necesitan años para hacer una rosa y siglos para hacer una vid.


La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain.”

 La paz no existe en la naturaleza: sólo hay paz con rostro humano.


Jean Debruynne

mardi 3 juin 2025

 


La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. 

La paz podría haber sido una flor silvestre, una de esas flores silvestres que nadie siembra ni cosecha.


 La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toutes faites un beau matin au bord d’un chemin, au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau. 

 La paz podría haber sido una de esas flores del prado que uno encuentra yacentes una hermosa mañana al borde de un camino, al pie de un árbol o en el recodo de un arroyo.


Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite. 

 Habría bastado con escoger la paz como se recogen las setas o el brezo o la margarita.


Au contraire ! La paix est un travail, c’est une tâche. 

De lo contrario ! La paz es un trabajo, es una tarea.


 

Il faut faire la paix comme on fait du blé. 

 Hay que hacer la paz como se hace el trigo.


Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. 

Hay que hacer la paz, como se necesitan años para hacer una rosa y siglos para hacer una vid.


La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain.”

 La paz no existe en la naturaleza: sólo hay paz con rostro humano.


Jean Debruynne

lundi 2 juin 2025

Pélerinage local

 


La paroisse Notre Dame de l'Avance organise un pèlerinage à Beyrac le lundi 9 juin 2025 ouvert à toutes les personnes qui voudront bien y participer.

Rendez-vous à 9h30 sur le parking devant l'église de la Réunion. 

Départ à pied à 10h en direction de la chapelle Notre Dame des Prés. Distance à parcourir: 2,5 km. Possibilité pour les personnes qui ne peuvent pas marcher d'être prises en charge par des voitures.

Messe à 11h.

Repas à midi trente sur le principe du panier partagé dans le jardin de la maison paroissiale de Casteljaloux, 4 place de l'Eglise.

L'église de Beyrac, sur la commune de La Réunion, est l'objet d'un pèlerinage très ancien qui a lieu tous les ans le lundi de la Pentecôte. La paroisse de Beyrac est citée pour la première fois au XIIIe siècle. Elle est alors une annexe de la paroisse d'Anzex.

Notre Dame des prés est  une modeste église de style roman, dont la construction remonte au Moyen Âge. La nef est un vaisseau unique éclairé par quatre baies en plein cintre de petites dimensions. Il est terminé à l'est par une abside semi-circulaire plus étroite, soutenue à l'extérieur par deux contreforts. Une sacristie de plan rectangulaire est accolée contre la nef au nord. La façade occidentale, un clocher-mur à deux baies, est précédée d'un porche fermé. Elle est située dans un cadre champêtre, sur une butte ombragée.

L'église est dominée par une statue de la Vierge. Elle rappelle que l'église est placée sous sa protection. C'est à elle que les fidèles demandaient de préserver les récoltes contre la grêle.

Pendant des siècles il n'y avait pas de Sécurité sociale, d'assurances grêle intempérie tempête. Les paysans d'alors priaient la Vierge Marie de les en protéger.

(Source: Escampette , Côteaux et Landes de Gascogne)