mardi 15 juillet 2025

Pas de paix en vue

 


Il semble malheureusement important de rappeler qu’aucune considération de profit économique ou de conflit culturel ne peut prévaloir sur la recherche de la paix. Comme le rappelait le pape Jean-Paul II dans son message pour la Journée mondiale de la paix du 1er janvier 2002 :

  « il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon ».

Source:

https://www.chautard.info/2025/07/donald-trump-et-vladimir-poutine-peuvent-bien-brandir-la-bible-ils-ne-sont-pas-des-serviteurs-du-christianisme.html?

Mais les familles des victimes des attaques du Hamas pourront-elles pardonner un jour?

Mais les familles des victimes de la destruction de Gaza pourront-elles pardonner un jour? 

lundi 14 juillet 2025

Le manifeste de la revue Esprit

 


À l’automne 1932, une poignée de jeunes gens rassemblés autour du philosophe Emmanuel Mounier fondaient un mouvement, et avec lui une revue, Esprit, porteuse d’une ambition de révolution et de rupture avec le « désordre établi ». Avec le temps les figures de l’adversité ont changé, mais les intuitions fondatrices sont restées vivantes. Et la notion de désordre établi garde son actualité à l’heure où les périls montent à nouveau de toute part, qu’ils aient le visage de la guerre, du recul du droit ou d’une planète en passe de devenir inhabitable.

Dans le prolongement de son histoire, la revue porte une attention particulière aux phénomènes de régression démocratique, de recul des libertés publiques et de montée des autoritarismes. Elle s'attache également à défricher des questionnements plus récents, des impasses du capitalisme financier au pouvoir des algorithmes. Elle prend au sérieux le désir d’une émancipation dont le contenu reste toujours ouvert et à conquérir, que portent les sociétés civiles à travers les mouvements sociaux, les engagements féministes ou écologiques, la vie associative ou syndicale. Elle affirme son attachement à l’institution comme principe d’organisation de la vie en commun, qui ne se fige pas mais reste en travail en vue de ce que Ricoeur appelait « la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes ». Par son nom-même, Esprit continue d’affirmer l’importance de la dimension spirituelle de l’existence, ce qui dans la vie déborde ses seules conditions matérielles et lui donne un sens, la conscience d’une appartenance commune à l’humanité et au vivant.


Source: https://esprit.presse.fr/manifeste-de-la-redaction

vendredi 11 juillet 2025

Trac47


 

Le Trac47

Le Trac47 c'est le théâtre en réseau d'amateurs et compagnies théâtrales du Lot-et-Garonne. Le TRAC47, pôle départemental ressources pour le théâtre amateur, est une association loi 1901 animée uniquement par des bénévoles. Le TRAC47 se propose de promouvoir et valoriser dans le Lot et Garonne un théâtre amateur de qualité et exigeant, pour jeunes et adultes, dans une démarche d‘éducation populaire, en fédérant sans exclusive les compagnies de théâtre amateur autour de projets.

Ferme du Plantey

Le jeudi 10 juillet 2025, en fin d'après-midi, en extérieur, à l'ombre des chênes centenaires de la ferme du Plantey, sur la commune de Labastide Castel Amouroux, une compagnie de jeunes actrices et acteurs du Trac47 ont joué une pièce de théâtre devant plus de soixante personnes. Le fil conducteur de ce spectacle vivant: l'agriculture d'hier d'aujourd'hui et de demain. Sur un texte de Joséphine Serre.

Joséphine Serre

Elle est comédienne, autrice et metteuse en scène. Son travail s’inscrit dans une démarche de recherche à partir des documents et d’archives pour faire émerger la fiction et la parole poétique. La pièce jouée à Labastide Castel Amouroux le jeudi 10 juillet 2025 est une commande d'écriture du TRAC 47. Voici ce qu'elle en dit sur son site internet:

"Au Pays est né d’une commande du TRAC 47 sur la thématique du monde paysan aujourd’hui. En 2023, j’ai rencontré une quarantaine de personnes qui ont consacré partie ou totalité de leur vie à la terre. J’ai recueilli leurs vocations, leurs colères, leurs espoirs, pour écrire un texte donnant la parole à des personnages de fictions. Ce premier volet, axé sur un état des lieux, fictionné, poétique et nécessairement politique, a donné lieu à une tournée dans des villages et fermes du Lot-et-Garonne. Le TRAC47 me passe maintenant commande pour un second volet, que je consacre aux rêves du milieu agricole. J’ai rencontré en décembre ceux qui travaillent la terre pour débattre avec eux de l’avenir du monde paysan. En jeu : la souveraineté, l’énergie, la biodiversité, l’endettement, mais aussi les rituels et le rapport au corps, un désir d’oasis reliés comme des archipels, la mutualisation, l’hybridation des techniques, l’appel à remercier les «animaux qui travaillent aussi» et à prendre soin «beaucoup beaucoup» de la terre. «Les solutions existent déjà», tous me l’ont dit. Ce travail, alimenté par ma consultation des cahiers de doléances des Gilets Jaunes du 47, s’intitule Au Pays, le Chant des Possibles.

La Conf'

La Conf' c'est l'appellation familière de la Confédération paysanne. Un drapeau de ce syndicat flottait à l'entrée de la ferme du Plantey qui nous accueillait le jeudi 10 juillet 2025.

La Confédération paysanne est, depuis 1987, un acteur majeur du syndicalisme agricole français qui porte des valeurs de solidarité et de partage. Le projet pour une agriculture paysanne qu'elle défend avec constance depuis sa création est cohérent et global. Il intègre pleinement les dimensions sociales, agronomiques et environnementales dans la production agricole. C'est une alternative réaliste à un modèle d'agriculture industrielle qui élimine trop de paysans et de structures agricoles diversifiées.

La Confédération paysanne dénonce la course effrénée à la compétitivité qui mène à la disparition de filières entières de production – nous ne serons jamais assez compétitifs vis-à-vis de pays qui ne s'embarrassent ni de règles sociales ni de respect de l'environnement.

La Confédération paysanne combat un modèle agricole qui conduit à la domination économique de quelques structures hyperproductives et hyperconcentrées, tout comme elle s'oppose à une vision de l'agriculture « paysagère » ou de loisir. Les paysans ont une mission qu'ils sont les seuls à pouvoir remplir : nourrir les hommes. Leur travail a une valeur et doit leur assurer un revenu juste.

Jean-François Sadys, paroisse Notre Dame de l'Avance, Lot-et-Garonne

Sites consultés:

https://www.trac47.fr/

https://www.chartreuse.org/site/au-pays-le-chant-des-possibles

https://www.confederationpaysanne.fr/

Pour tous renseignements complémentaires:

Christelle BOUTY BIBARD 1542 route de Veyries
Le Plantey 47250 LABASTIDE CASTEL AMOUROUX

06.64.39.27.63 ou 05.53.93.30.36

panierschristelle@gmail.com



jeudi 10 juillet 2025

Les croisades vues par le dictionnaire Larrousse (2)

 


Les succès de la première croisade, facilités par l’état de division politique de l’islam, se révèlent vite précaires. Dès 1128, le gouverneur turc
 Zangi unifie sous son autorité les provinces de Mossoul et d’Alep : en 1144 il reprend Édesse.

La chute du premier État latin décide le pape Eugène III à appeler à une deuxième croisade. Convaincu par la prédication de Bernard de Clairvaux, le roi Louis VII de France y répond et prend la croix à Vézelay, en mars 1046 ; l’empereur Conrad III en fait autant à Spire en décembre de la même année.

Les deux souverains, chacun à la tête d’une armée, se rendent à Constantinople. La traversée de l’Asie Mineure est meurtrière ; les Turcs font subir de grosses pertes à l’armée de Conrad III. Mais les deux souverains, plus préoccupés d’accomplir leur pèlerinage à Jérusalem que de combattre Zangi, se laissent entraîner par les barons de Jérusalem dans une vaine attaque contre Damas en 1148 et se rembarquent sans avoir tenté de délivrer Édesse.

                  CONTRE NUR AL-DIN ET SALADIN


Cette entreprise se solde par un échec, d’autant plus préjudiciable aux États latins du Levant que la mobilisation musulmane trouve deux ardents artisans : Nur al-Din (fils de Zangi), prince fatimide de Syrie, et Salāh al-Dīn (→ Saladin), sultan ayyubide d’Égypte ; le premier s’attaque à la principauté d’Antioche qu’il réduit à une petite frange côtière entre mer et Oronte, puis il fait tomber ce qui reste du comté d’Édesse. L’action de Saladin est encore plus décisive ; il libère l’Égypte de l’emprise fatimide et l’unifie à la Syrie ainsi qu’à la haute Mésopotamie. 


Dès lors, unis sur le plan politique mais aussi religieux, les musulmans du Proche-Orient engagent une guerre décisive contre les chrétiens. Après avoir anéanti l’armée des croisés à Hattin (→ bataille de Hattin juillet 1187), Saladin s’empare de Jérusalem (2 octobre), puis de quasiment toutes les possessions latines d’Orient ; seules TyrTripoli et Antioche – du reste privées de communications entre elles par voie terrestre – 

échappent à sa domination.

vendredi 4 juillet 2025

Le secours catholique de Casteljaloux





Après de très longues péripéties nous avons pu déménager 9 rue de Veyries à Casteljaloux  où nous sommes installés maintenant depuis 1 an et demi.

Nous avons du changer d’activités, la boutique solidaire ne fonctionnait plus et le peu de bénévoles s’essoufflaient.

 Nous avons souhaité nous réinventer tout en poursuivant nos activités micro crédit, aides au règlement des factures, aides d’urgence. 


Nous avons une table de convivialité où les personnes accueillies s’activent à faire du tricot, du scrapbooking, de la couture, des objets à décorer.


Nous vendons nos créations sur le marché et aussi à l’Eglise de Casteljaloux. Vous pouvez aussi les voir et les acheter dans notre atelier, vous serez les bienvenus. 


Nous projetons de faire une sortie conviviale autour d’un bon repas.


Si vous avez des propositions d’ateliers, nous serons heureuses de vous accueillir et d’apprendre des choses nouvelles avec vous.


Anne Marie Séris.




jeudi 26 juin 2025

Du côté des coteaux


Du côté des coteaux d'Escassefort. Photo Michel Pradeau. Lot-et-Garonne.
 

mardi 24 juin 2025

Les croisades vues par le dictionnaire Larousse (1)

 



Le mot « croisade » n'apparaît dans les textes occidentaux qu'après 1250 ; pour leur part, les croisés et leurs contemporains usaient d'expressions aussi diverses que « voyage de Jérusalem », « voyage vers la Terre sainte », « passage » ou « voyage d'outre-mer ».

Au sens strict sont qualifiés de croisades les pèlerinages en armes (de fait, des campagnes militaires) organisés par l'Église afin de délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem.


Dès les premiers siècles du christianisme, les Lieux saints occupent une place importante dans la spiritualité de l'Occident. Le voyage à Jérusalem et le culte des reliques constituent des pratiques de piété. Ils ont une valeur expiatrice des péchés et libératrice des maladies. Au xie siècle, ces pèlerinages en Terre sainte sont stimulés par l'ouverture d'un itinéraire continental à travers la vallée du Danube (1010) et par le renouveau du commerce méditerranéen ; d'individuels, ils deviennent collectifs.

Ce climat de vénération pour la Terre sainte, « occupée » par les musulmans, favorise les projets de puissance de l'Église. Celle-ci, après avoir sanctifié la guerre contre l'infidèle, stimulé et soutenu la reconquête chrétienne de la péninsule Ibérique sur les Maures, qui s'accélère après la chute du califat de Cordoue (1031), décide de porter l'offensive en Orient.

Source: https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/les_croisades/38613



dimanche 22 juin 2025

Mille ans de haines à venir

 


Depuis 1948 Israël porte en lui la guerre comme le ciel porte l’orage.

Aujourd’hui en Irak et en Iran et à Gaza nous savons qui a les armes de destruction massive et qui ne les a pas.

Sur les champs de ruines d’Irak, d’Iran et de Gaza vont pousser 1000 ans de haines à venir. 

https://www.histoire-pour-tous.fr/chronologies/3520-chronologie-des-croisades.html


jfsadys

vendredi 20 juin 2025

Emmanuel Mounier

 


Emmanuel Mounier est né il y a 120 ans. Il est mort il y a 75 ans. Le journal « La Croix », le journal « La Vie » et la revue « Esprit » (dont il a été le fondateur) lui ont consacré des articles. Il est considéré comme un philosophe catholique et un porte-parole du courant de pensée appelé « personnalisme » .

Voici un court extrait d’un article de la revue Esprit qui lui est consacré le 1er avril 2025 date de son anniversaire de naissance :

« Les uns imaginent que la paix est un bien que l’on garde sans bouger, méritant par cette sagesse une exception d’infortune. […] Ils voient la France comme une sorte de zone morte qui pourrait rester fixe quand tourbillonneraient autour les civilisations. »

Ces mots sont ceux d’Emmanuel Mounier, le fondateur de la revue Esprit, dans un article intitulé « Lendemains de trahison », écrit peu après la signature des accords de Munich, en septembre 1938.

Et il ajoute :

« Si des hommes résolus à ne pas tuer, à imposer un ordre d’où l’homicide direct et indirect soit éliminé peuvent être une force inestimable de résistance, des hommes résolus à ne pas se battre ne font que surexciter les guerriers. »

Jean-François Sadys, paroisse Notre-Dame de l’Avance, Casteljaloux, Lot-et-Garonne

Source : https://esprit.presse.fr/article/esprit/avec-emmanuel-mounier-45862

mardi 17 juin 2025

Pindères en fête

 


Savoirs et patrimoines

 



Chers adhérents et amis de Savoirs et patrimoines,

Alors que l'été approche à grands pas, j'ai le plaisir de vous communiquer le programme estival des conférences estivales 2025 de Savoirs et patrimoines:

 -Samedi 28 juin, 17h30-19h, « Histoire de l'Ukraine et origines du sentiment national ukrainien » 
Par Bertrand de Franqueville, Docteur en science politique (Université d’Ottawa) Salle Jean Monnet (2ème étage, au-dessus de la bibliothèque), 15 place Gambetta à Casteljaloux. 

-Samedi 12 juillet, 17h30-19h, « La paysannerie gasconne au Moyen Age. Nouveaux regards » 
Par Frédéric Boutoulle, Professeur d’Histoire médiévale (UMR Ausonius, Université Bordeaux Montaigne, CNRS) 
Salle Jean Monnet (2ème étage, au dessus de la bibliothèque), 15 place Gambetta à Casteljaloux.  

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire,

Bien à vous,

Rémi Castets


dimanche 8 juin 2025

Judo club casteljalousain


             
De gauche à droite Nathalie Laffitte Dupuy, Jean Luc Roubiol, Michel Laffitte.
 




Michel et Lisandro




Pauline et Lisandro


Lenny Molena

Le judo club casteljalousain avait invité le vendredi 3 juin à 18h30 les jeunes judokas, leurs parents et grands-parents, les bénévoles du club, à un entraînement de fin de saison tous niveaux regroupés au dojo de la salle Anne Lemoine. Quarante- trois adultes et vingt-cinq jeunes ont répondu présents. 

A la fin de l'entraînement nous avons assisté à une démonstration de kata. Une série de prises de judo à faire sans faute sur un rythme soutenu pour obtenir la ceinture noire. Et cette démonstration s'est terminée par deux brèves séquences de self défense. Sont intervenus devant nous : Pauline Groleau, Lisandro Bessey, Hassani Ethan. 

Puis Michel Laffitte, Jean Luc Rubiol, Nathalie Dupuy Laffitte et Alain Girard, ancien président du judo club casteljalousain, ont remis, en présence de Madame Le Maire, leur ceinture noire à Pauline Groleau et Lisandro Bessey.

Etait présent aussi à cet entraînement Lenny Molena .  Il vient du club de Nérac Albret se joindre à nous régulièrement. Il est ceinture bleue. Il a participé à la phase finale du championnat de France handisport.

Tout le monde ensuite s'est retrouvé en bas de la salle Anne Lemoine pour des rafraîchissements. 

Le Judo Club Casteljalousain est vivant, dynamique, actif. La crise covid est surmontée. 

Le judo club casteljalousain nous invite désormais à nous retrouver le vendredi 11 juillet 2025 à 20 heures Place de la Mairie à Casteljaloux pour une soirée sardinade.

Réservation obligatoire avant le 5 juillet 2025.

Contacter :  05 53 93 17 73
                    05 53 83 05 97
                    06 77 00 86 93



jeudi 5 juin 2025

Kintsugi


 L'art du Kintsugi consiste à réparer de la vaisselle brisée sans chercher à masquer les traces laissées par les brisures. Bien au contraire, celles-ci sont magnifiées par une colle aux particules d'or qui dessine un cheminement irrégulier, aléatoire et contrasté. C'est à la fois une ode à l'imperfection assumée et une soumission à l'ordre du temps qui passe. A l'inverse de la chirurgie esthétique qui voudraient effacer ce marquage du temps sur la peau, le Kintsugi y inscrit une histoire. Considéré sur le plan symbolique, il est une invitation à la résilience: faire de nos failles une richesse et de nos défauts une singularité.

Source: Un extrait de la revue trimestrielle Empan n°137 de mars 2025 en page 10 publiée par les éditons érès.

Les éditions érès, créées en 1980 par Georges Hahn et Jean Sacrispeyre, sont une maison d'édition spécialisée dans le domaine des sciences humaines et des pratiques qui s'en inspirent. Ancrés dans les réalités professionnelles concernées par les divers champs qui balisent notre ligne éditoriale, les ouvrages publiés témoignent d'une diversité d'approches théoriques et cliniques ainsi que d'un fort engagement humaniste : 

1. L'enfance et notamment la petite enfance, l'enfance maltraitée, la parentalité, mais aussi l'adolescence ;
2. La santé mentale qui interroge la psychiatrie et les pratiques cliniques en référence à la psychanalyse, la psychothérapie institutionnelle, la théorie systémique ;
3. La psychanalyse d'inspiration freudienne ;
4. Le travail social et l'éducation avec notamment une attention particulière pour les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, et les acteurs sociaux eux-mêmes ;
5. Les phénomènes de société dont l'analyse nourrit l'action sociale et politique.


mercredi 4 juin 2025

Jean Debruynne (1925-2006)

 


La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. 

La paz podría haber sido una flor silvestre, una de esas flores silvestres que nadie siembra ni cosecha.


 La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toutes faites un beau matin au bord d’un chemin, au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau. 

 La paz podría haber sido una de esas flores del prado que uno encuentra yacentes una hermosa mañana al borde de un camino, al pie de un árbol o en el recodo de un arroyo.


Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite. 

 Habría bastado con escoger la paz como se recogen las setas o el brezo o la margarita.


Au contraire ! La paix est un travail, c’est une tâche. 

De lo contrario ! La paz es un trabajo, es una tarea.


 

Il faut faire la paix comme on fait du blé. 

 Hay que hacer la paz como se hace el trigo.


Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. 

Hay que hacer la paz, como se necesitan años para hacer una rosa y siglos para hacer una vid.


La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain.”

 La paz no existe en la naturaleza: sólo hay paz con rostro humano.


Jean Debruynne