vendredi 20 décembre 2024

jeudi 19 décembre 2024

Noël est ailleurs

 


       Le marché de Noël s’installe partout… « C’est normal », dira une population qui se laisse grignoter son patrimoine spirituel. Non, pour moi, « Noël est ailleurs.»

Ne rêvons pas, et d’abord ne rêvons pas « Noël », l’Evénement Unique où Dieu s’est révélé, bien plus que par les patriarches, dans Son Fils, Jésus, « né Homme de la Vierge Marie».

Moment unique de l’Histoire des hommes où « le Verbe s’est fait chair » ! (Jean 1, 14) Et cela, devinez pourquoi : « pour que nous devenions enfants de Dieu ! » Oh, certes, « par participation. » Et voici qu’est semée en notre humanité JESUS, fils de Dieu. Cela, on ne le célébrera jamais assez : c’est la merveille des Merveilles, le plus beau cadeau de Dieu. Frères et Sœurs, Hommes et Femmes, chantez !

Souvenez-vous : on en a fait le départ d’un nouveau calendrier, celui de la « nouvelle création » (Ap 21), document indispensable et irremplaçable même dans l’économie de notre temps.

         2024… « Après quoi ? », questionnent beaucoup de nos contemporains, surtout les enfants.

Humblement, dans le silence de notre amour, laissons nos cœurs et notre personne tout entière s’unir à l’hymne entonné la nuit de Noël par les anges : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » (Luc 2, 14)

Que tous, dans la joie et les chants, ou dans le silence, exultent ! Il vient nous sauver !

 

Père Christian Daleau, Noël 2024.


lundi 16 décembre 2024

Corita Kent

 



Le Collège des Bernardins accueille "Corita Kent. La révolution joyeuse", première exposition en France dédiée à l'artiste américaine Corita Kent (1918-1986) connue sous le nom de Sister Mary Corita. Son œuvre est à l'image de son parcours atypique : à la fois audacieuse, militante et pédagogue. À travers le regard de Corita Kent, c’est une époque à redécouvrir, celle des États-Unis des années 1950 à 1980.

Source: 


mercredi 11 décembre 2024

Tu ne tueras point

 


                               Tableau de Rembrandt exposé dans l'église du Mas d'Agenais

Tu ne tueras pas
Ni tes camarades, ni tes profs, ni tes voisins
Tu ne tueras pas
Ni à Srebrenica, 

Ni à Tel-Aviv,
Ni à Jénine,
Ni à Alep

Ni à Atlanta
Tu ne tueras pas
Parce que Dieu t’attend en buvant sous la treille,
Tu ne tueras pas

Ni pour la loi,
Ni pour l’Etat
C’est le premier

Et le dernier,
C’est le seul
Commandement

Tu ne tueras point, que dire de plus

Tu ne tueras pas, 
C’est tout
Rien ni personne, 
Un point c’est tout

Rodolphe Burger

Paroles Rodolphe Burger, Musique Christophe Calpini. Extrait de l’album « Good » (2017)

Pour l'écouter cliquer ici.


vendredi 6 décembre 2024

A la rencontre de Bernadette Lacroix

 


Jean-François Sadys : Bernadette Lacroix quel est votre métier ?

Bernadette Lacroix: Je suis agricultrice productrice de légumes cultivés en plein champ.

JFS: Depuis quand l'exercez-vous?

BL: Depuis 2012 en double activité (formatrice en mathématiques dans un Centre de Formation Apprentis Agricoles) et agricultrice sur la propriété de mes parents. Depuis 2020 je me consacre uniquement à la production de légumes.

JF: Où l'exercez-vous?

BL: A Antagnac aux lieux dits « Jacquet »  et « La tapy de bas ».

JF: Que produisez-vous?

BL: Principalement tomates, haricots filets et grains, asperges, aubergines, poivrons, courgettes, melons à confiture, potirons à peaux vertes, butternut, courges spaghettis, citrouilles galeuses, citrouilles longues. Tomates, citrouilles et melons et certaines variétés de haricots grains sont issues de mes propres graines  .

JF: Sur quelle surface?

BL: 6000 m2. 

JF: Organisée comment?

BL: Je n’ai pas de serres ni de tunnel plastique je travaille en plein champ.

JF: Sur quels principes?

BL: Je n’ai pas d’agrément Bio mais je n’utilise pas de produits chimiques de synthèse. J’utilise la bouillie bordelaise sur les tomates et pommes de terre. Je fume la terre avec le fumier de vache du voisin, avec les fientes de nos volailles (canards poules oies).  Parfois je complète avec de l’engrais organique bio.

JF: Quel regard portez-vous sur l'année 2024?

BL: Une année compliquée. Trop de pluie au printemps et trop longtemps. Un été sec et court.

JF: Quelle politique agricole souhaitez-vous pour notre pays dans les années à venir?

BL: Une politique qui reconnaisse le travail fait par les agriculteurs paysans qui respectent la terre.

JF: De quels syndicats agricoles vous sentez-vous proche?

BL: Je suis adhérente à la Confédération Paysanne. 

JF: Comment voyez-vous l’avenir?

BL: Pour moi dans deux ans je suis à la retraite, je continuerai un peu en tant que cotisante solidaire. Plus généralement comme je constate qu’il y de plus en plus de jeunes qui s’installent sur des surfaces à taille humaine et avec une conscience écologique,  j’espère qu’il y  aura des femmes et des hommes politiques pour les aider et pour encourager ce mouvement de retour à la terre, de préservation de la nature et du vivant. 

JF: Comment peut-on vous rencontrer pour de vrai?

BL: Sous la halle du marché de Casteljaloux le mardi et le samedi matin. En me laissant un message vocal ou écrit sur mon téléphone portable professionnel : 07 68 04 16 47. Vous pouvez aussi consulter mon site commun avec ma soeur fait par mon mari Bruno Lacroix (graphiste illustrateur à la main mais aussi assisté par ordinateur). 

https://www.porcs-et-jardin.fr/

JF: Merci de votre accueil.

BL: Merci à vous de votre visite.


Jean-François Sadys

mardi 3 décembre 2024

Femmes de paix


Daniel Mermet dans "Là-bas si j'y suis" a écrit:

Bushra Awad est palestinienne, Robi Damelin est israélienne. Leur amitié est née dans le sang de leurs enfants morts dans les affrontements armés. Elles font partie du « cercle des parents ». Un des plus importants mouvements pacifistes né en 1994 et qui compte environ 600 familles des deux communautés qui luttent ensemble. Des familles qui ont perdu des enfants au cours des affrontements continuels depuis des années et qui cherchent à donner un sens politique à leur douleur.

Source:

https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/donner-un-sens-a-la-douleur